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Equus
08/05/2008
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Par Christophe Gigon
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CONCERT : EQUUS
C’est dans une petite salle de type « café-concert », lovée dans les sapins de la Sibérie helvétique, que Equus, jeune formation genevoise de post-rock progressif instrumental, est venue nous faire voyager. Malheureusement, force est de constater que trop peu de curieux ont daigné se présenter à la porte d’embarcation. Dommage pour eux ! Setlist : Hyracotherium – Orrorin Tugenensis Equus succède à Callahan sans que la salle ne se soit davantage remplie pour autant, au grand dam des courageux organisateurs de cette excellente soirée. Mais que font les mélomanes romands ? Tous devant leur télévision ? Equus entre en scène au son du premier (magnifique) titre de leur premier album (Eutheria), « Hyracotherium ». L’ambiance est, d’emblée, chargée et magique. Le son est excellent et les atmosphères tissées transportent bien vite le quarteron d’auditeurs passionnés. Le guitariste possède un son cristallin en diable (grâce, entre autres, au tandem magique Fender Twin + Fender Stratocaster) et le batteur frappe avec une rare énergie sans jamais perdre de cette finesse essentielle dans ce style de musique bien plus complexe qu’il n’y paraît. A l’issue de ces deux titres d’une durée totale de plus de cinquante minutes tout-de-même, Equus quitte la scène, exténué mais heureux d’avoir pu offrir ce moment de félicité au public. Aucun rappel. Il n’y en avait nul besoin. La messe était dite. Si l’on ne peut que regretter le manque d’enthousiasme pour ce genre de projets, on ne peut que remercier les organisateurs de cette sympathique petite salle de se démener pour offrir au public neuchâtelois autre chose que la sempiternelle chanson « dite » française. Chapeau bas. Christophe Gigon site web : http://www.myspace.com/eqsmusic |