CONCERT : ANGRA | |
Artiste : Angra Lieu : Paris, l’Elysée Montmartre Date : 23 février 2007 Photos : Dan Tordjman | En pleine tournée d’anniversaire, Angra est venu souffler une de ses quinze bougies à Paris qui, on le sait, est une ville chère aux Brésiliens. Les convives étaient là… il ne manquait plus que le gâteau Set-list Angra : Carry On – Nova Era – The Voice Commanding You – Waiting Silence – Wings Of Reality – Zito – Heroes Of Sand – Ego Painted Grey – Solo Batterie – Nothing To Say – Angels & Demons – Rebirth – The Course Of Nature – Spread Your Fire – rappel : Smoke On The Water – Come Together Cette soirée commence sous les meilleurs auspices avec les Anglais de Power Quest qui versent dans un métal mélodique, certes peu original, mais très énergique et servis par un son plus que correct. Avec un excellent chanteur et un bassiste irréprochable – fan de Tenacious D, monsieur a bon goût – Power Quest marque des points en chauffant l’Elysée-Montmartre, devant une audience malheureusement clairsemée.
Rien de comparable lorsque Firewind débarque sur scène. Les Grecs ont une fan base tout à fait honorable à la vue des nombreux T-shirts à l’effigie du groupe. Même formule que pour Power Quest : les Hellènes sont aidés par l’ingénieur du son. Les regards sont souvent tournés vers les guitaristes Gus G et Bob Katsionis, véritables virtuoses du manche. En plus d’assommer les apprentis guitaristes, Katsionis renvoie les pianistes/claviéristes présents dans la salle à leurs études avec ses soli de guitare/synthé simultanés. La mis en bouche est donc bien loin d’être fade, pour notre plus grand plaisir.
Dire que la barre est placée déjà haut n’est pas exagéré. Angra aura fort à faire. Comme l’on fête ce soir leur quinzième anniversaire, les Brésiliens ont, selon les dires de certains fans, mis les petits plats dans les grands et les surprises commencent dès l’ouverture du concert avec… « Carry On » habituellement joué… en rappel. Et Angra a visiblement décidé commencer pied au plancher avec « Nova Era » et « The Voice Commanding You ». Malheureusement, certaines craintes commencent à surgir car le son n’est pas vraiment au rendez-vous : Edu Falaschi est sous mixé et le son est visiblement trop fort. Les titres – pardon, les surprises – s’enchaînent avec « Wings Of Reality » et un « Zito », ressorti du grenier, qui a mis une sacrée claque au public. « Heroes Of Sand » et « Ego Painted Grey » calment un peu les ardeurs avant un superbe solo d’Aquiles Priester dont la batterie est de plus en plus impressionnante. Incroyable aussi Felipe Andreoli. Remuant, le bassiste n’a de cesse de longer la scène dans tous les sens. Malgré toute sa générosité, Edu Falaschi souffre et puise dans ses derniers retranchements notamment sur « Nothing To Say ». « The Course Of Nature » et « Spread Your Fire » se chargent de clôturer le set. Le rappel s’avère mémorable. Après un petit discours dans notre langue de Kiko Loureiro – dont le français est de plus en plus parfait –, Angra se la joue Dream Theater : les Brésiliens échangent leurs instruments et présentent une formation totalement inédite : Aquiles Priester laisse ses baguettes à Kiko Loureiro et prend la basse d’Andreoli qui récupère la guitare de Loureiro. Edu Falaschi prend la guitare de Rafael Bittencourt et cède son micro au guitariste pour une version endiablée de « Smoke On The Water » de Deep Purple. Bittencourt fait montre de son talent de vocaliste et Andreoli sait passer d’un manche à l’autre sans aucun problème ! Les Auriverdes n’ont pas fini de se faire plaisir. Andreoli prend la place de Loureiro à la batterie et ce dernier récupère le micro de Bittencourt qui récupère sa guitare tandis que Falaschi récupère l’autre… vous suivez ? Et c’est mené par un Loureiro déchaîné qu’Angra reprend le « Come Together » des Beatles pour un final d’anthologie. Si ceci fut le point d’orgue du concert pour beaucoup, les avis restent partagés sur l’ensemble du concert : les uns ont adoré, les autres sont déçus, soit par la prestation, soit par la set-list. En effet, ils auraient souhaité entendre plus de nouveaux titres d’Aurora Consurgens. Qu’à cela ne tienne, les Brésiliens reviendront ! Dan Tordjman site web : http://www.angra.net retour au sommaire |