Wastefall
09/03/2007
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Par Julien Damotte
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CONCERT : WASTEFALL
Alors que leur dernier album en date Self-Exile fait l’unanimité auprès de la presse francophone, les grecs de Wastefall ont choisi l’exercice périlleux du showcase acoustique pour leur première venue en France. Set-list : Intro – Dance Of Descent – Four Minutes To Abandon – Fall Of Eva – Annabel Lee – Sleepwalk –Another Empty Haven / Empty Haven – 21 De passage dans la capitale pour promouvoir leur troisième et dernier album en date Self-Exile , le chanteur-guitariste et le guitariste-chanteur (NdR : oui vous avez bien lu) ont profité de la conférence de presse accordée à Within Temptation dans les mêmes locaux pour présenter leur musique à un public uniquement composé de professionnels de la musique, curieux et attentifs. Après une introduction arabisante à glacer le sang (identique à celle de Self-Exile ), les deux compères dont le look (chemise noire et cravate) aurait pu laisser croire à une supercherie (NdR : que font les serveurs du Hard Rock Café sur scène ?) enchaînent logiquement par « The Dance Of Descent », titre déjà en partie acoustique tiré du même album. Force est de constater que la complicité entre les deux instrumentistes s’installe d’emblée puisque leurs voix et leurs jeux de guitares s’avèrent être très complémentaires. Après une première salve d’applaudissements, le timide Domenik Papaemmanouil (Ndr : non, il n’y a pas de jeu de mots) se présente et annonce la suite des événements en tremblotant, comme un candidat à l’oral du bac qui annoncerait son plan à un jury encore dubitatif. Toujours issu de Self-Exile , c’est le très calme et mélancolique « Four Minutes To Abandon » qui est ensuite joué avec un poignant passage a capella où les voix des deux grecs se marient à merveille et suscitent de plus en plus de ferveur dans le public. Toujours dans cette ambiance mélancolique, « c’est l’histoire d’une fille qui n’est jamais devenue femme » qui est ensuite contée avec « Fall Of Eva », titre issu du premier album Falling Stars and Rising Scars (2003). La voix de Domenik monte en puissance et efface rapidement les inquiétudes que certains journalistes pouvaient avoir quant à sa capacité à reproduire les parties les plus agressives de son éventail vocal en live. Une telle maîtrise au service de l’émotion laissera d’ailleurs un souvenir impérissable aux professionnels présents ce jour-là. Julien Damotte site web : http://www.wastefall.com |