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Porcupine Tree
21/04/2003
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Par Dan Tordjman
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LIVE REPORT : PORCUPINE TREE
Set-list : Blackest Eyes – The Sound Of Muzzak – Gravity Eyelids – Even Less – Slave – Wedding Nails – Last Chance To Evacuate Planet Earth Before It Is Recycled – Hatesong – Waiting – The Creator Has A Mastertape – Heart Attack In A LayBy – Shesmovedon – Rappel : Dark Matter – Tinto Brass Ce concert de Porcupine Tree était attendu. Avec un album déjà consacré par beaucoup comme l’un des disques majeurs de 2003, Steven Wilson et son équipe d’orfèvres étaient observés avec attention. Vous n’y étiez pas ? Rassurez-vous, nous, si… et nous ne pouvons qu’être désolés pour les absents parisiens qui, à nouveau, ont eu tort de ne pas s’être rendus au Trabendo. La tension monte d’un cran lorsque Porcupine Tree investit la petite scène du Trabendo, avec “Blackest Eyes“. Le son est plus que correct, tout au plus note-t-on une basse qui écrase un peu le tout. Si en plus de John Wesley à nouveau, on reconnaît les fidèles Colin Edwin (véritable sosie de Jean-Pierre Coffe) à la basse et Richard Barbieri (véritable clone d’Alain Chabat) derrière ses synthés aux cotés de Steven Wilson, les Parlons-en, justement, de Steven Wilson. Le mentor de Porcupine Tree est en état de grâce. Parfaitement en voix et très inspiré dans ses solos, il dégage une aura qui force l’admiration et parvient à hypnotiser le public sur un “Even Less“ on ne peut plus planant. A l’inverse, il se montre complètement déchaîné sur “Wedding Nails“. Premier moment fort de la soirée, une version dantesque de “Hatesong“, tirée de Lightbulb Sun sur laquelle Gavin Harrison s’en donne littéralement à cœur joie à travers un solo de batterie audacieux, qui aura fini d’affirmer sa réputation d’excellent batteur. Bluffé, le public se remet de ses émotions sur “Waiting“, qui sera hélas le seul clin d’œil fait à Signify Le rappel sera-t-il une simple formalité pour Porcupine Tree ? Sûrement pas ! Et c’est avec “Darkmatter“ et une version d’anthologie de “Tinto Brass“ qu’on n’attendait pas que le groupe finit d’achever l’auditoire. Une soirée à mi-chemin entre mystère et plaisir de mélanger les ambiances, et les sourires étaient bien présents sur les visages à la sortie du Trabendo. Après une telle prestation, on ne peut que demander : vous revenez quand, Monsieur Wilson ? Dan Tordjman site web : http://www.porcupinetree.com |