Steve Hackett - Somewhere in Sth America Live
Sorti le: 18/02/2003
Par Djul
Label: InsideOut Music
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Après avoir précédemment proposé à ses fans un magnifique coffret-rétrospective en quatre disques retraçant sa carrière des années 1970 à 90, l’ancien guitariste de Genesis nous revient en DVD, l’occasion pour lui de nous proposer le Hackett des années 2000. Et l’homme n’a pas fait les choses à moitié : vous trouverez dans ce beau digipack non seulement un DVD avec plus d’une heure et demie de concert et d’extras, mais aussi deux CD audio pour se délecter du show en entier !
Concernant le DVD, signalons dès à présent quelques inconvénients : l’image a fait l’objet d’un cadrage des plus étranges (notamment sur le menu), mais est surtout d’une qualité assez moyenne : très granulée par moments, avec des caméras qui parfois sont à la peine (combien de musiciens sont-ils amputés de moitié à cause d’un plan trop serré ?), cela ressemble à de la VHS, d’autant que certains bonus, tournés en Italie en 2000, ont une bien meilleure définition qui fait ressortir le défaut. Ces extras, justement, se résument hélas à un petit quart d’heure de répétitions et d’interviews non sous-titrées d’Hackett et ses acolytes ne dépassant pas souvent le stade de l’autocongratulation, ce qui, vu le peu de couverture médiatique du bonhomme, ne peut que laisser sur sa faim.
Mais ne noircissons pas le tableau, car cette vidéo révèle néanmoins bien des surprises qui justifient l’acquisition. Tout d’abord un son Dolby Stéréo 5.1 (ou 2.0) qui, avec l’équipement adéquat, vous offrira un rendu parfait, le mixage de la plage audio étant de grande qualité, même s’il manque parfois le public. Par ailleurs, les angles de vue sont nombreux et, voir tout simplement Steve en action, avec cette décontraction qui a fait sa légende, est un régal. La set-list est à la hauteur de la carrière du guitariste, alternant les classiques (« Riding the Colossus », « Walking Away from Rainbows ») et les morceaux plus récents (un superbe « Dark Town », « Camino Royale ») avec les reprises de Genesis (un « Firth of Firth » hélas écourté, un final « Horizons / Los Endos » monumental) et même du compositeur français du début du XXe Erik Satie («Première Gnossienne»). Le groupe accompagnant Steve est très à l’aise, même sur des morceaux très exigeants, comme « Mechanical Bride ».
Les deux CD audio ne réservent quant à eux que peu de nouveautés, si ce n’est qu’ils permettent de se rendre compte de la grande variété des styles abordés par Hackett. Finissons par un détail qui a son importance : ce luxueux coffret peut se trouver à peine plus de 20 euros sur le net, ce qui devrait en inciter plus d’un à découvrir l’œuvre du maître !