Chon - Homey
Sorti le: 23/09/2017
Par Malcolm
Label: Sumerian Records
Site: http://www.chonofficial.com/
L’une des choses qui avait pu frapper avec la musique du trio américain et ce, dès leur premier album, est l’emploi quasi-systématique des gammes majeures, conférant à leur musique un aspect nettement plus « grand public » que la plupart de leurs confrères du genre. L’atout indiscutable de Homey est d’avoir su approfondir cette originalité : certains titres (écouter « Berry Streets » ou « Feel this way ») enfoncent le clou par un recours à des arrangements nettement électro, conférant une ambiance surprenante, touchant au chillwave. Cette prise de risque mérite d’être saluée, bien qu’on puisse regretter qu’à force de jouer aux bons élèves, Chon ne se heurte que davantage au grand mal des musiques progressives modernes : avec une production irréprochable, une technique instrumentale touchant à la viruosité, des compositions riches et complexes, le groupe en vient trop souvent à oublier l’essentiel : produire une musique émotionnelle, susceptible de procurer à l’auditeur une expérience sensible.
C’est à ce titre que Homey prend le risque de se circonscrire finalement à sa communauté d’origine, celle des musiciens et des amateurs de prog ; c’est d’autant plus dommage qu’on note, pourtant, l’effort fourni pour éviter l’écueil. Étant toutefois certain que le lecteur de Chromatique pourra probablement se retrouver dans l’une ou l’autre des catégories sus-citées, il est conseillé de passer outre cette conclusion un peu pessimiste, et d’aller de ce pas découvrir la musique du trio californien, qui garde une légitimité incontestable à écrire sa page de l’histoire des musiques d’aujourd’hui.
Chon, en sortant son deuxième album chez Sumerian Records, ne trompe pas sur la marchandise, puisque le label se spécialise notamment dans ces nouvelles musiques progressives : Animals as Leaders, Veil of Maya, the Faceless, Periphery… La couleur, donnée au départ, se confirme rapidement dès les premiers instants d’écoute : à l’instar de leur premier album, Grow, les californiens continuent à creuser un filon math rock instrumental, rappelant fortement Animals as Leaders, le côté djent en moins.
L’une des choses qui avait pu frapper avec la musique du trio américain et ce, dès leur premier album, est l’emploi quasi-systématique des gammes majeures, conférant à leur musique un aspect nettement plus « grand public » que la plupart de leurs confrères du genre. L’atout indiscutable de Homey est d’avoir su approfondir cette originalité : certains titres (écouter « Berry Streets » ou « Feel this way ») enfoncent le clou par un recours à des arrangements nettement électro, conférant une ambiance surprenante, touchant au chillwave. Cette prise de risque mérite d’être saluée, bien qu’on puisse regretter qu’à force de jouer aux bons élèves, Chon ne se heurte que davantage au grand mal des musiques progressives modernes : avec une production irréprochable, une technique instrumentale touchant à la viruosité, des compositions riches et complexes, le groupe en vient trop souvent à oublier l’essentiel : produire une musique émotionnelle, susceptible de procurer à l’auditeur une expérience sensible.
C’est à ce titre que Homey prend le risque de se circonscrire finalement à sa communauté d’origine, celle des musiciens et des amateurs de prog ; c’est d’autant plus dommage qu’on note, pourtant, l’effort fourni pour éviter l’écueil. Étant toutefois certain que le lecteur de Chromatique pourra probablement se retrouver dans l’une ou l’autre des catégories sus-citées, il est conseillé de passer outre cette conclusion un peu pessimiste, et d’aller de ce pas découvrir la musique du trio californien, qui garde une légitimité incontestable à écrire sa page de l’histoire des musiques d’aujourd’hui.
La décennie 2010 aura indubitablement vu éclore une galaxie de groupes portant un étendard nouveau au sein des musiques progressives. Nourris autant au shred qu’aux polyrythmies d’un Meshuggah, les enfants terribles des années 80 et 90 essaiment à travers une nébuleuse de chapelles plus ou moins voisines : math rock, djent, tech death… Autant de patronages stylistiques révélant un amour commun pour les amplis à modélisation, les accords enrichis… et les instruments ayant trop de cordes !
Chon, en sortant son deuxième album chez Sumerian Records, ne trompe pas sur la marchandise, puisque le label se spécialise notamment dans ces nouvelles musiques progressives : Animals as Leaders, Veil of Maya, the Faceless, Periphery… La couleur, donnée au départ, se confirme rapidement dès les premiers instants d’écoute : à l’instar de leur premier album, Grow, les californiens continuent à creuser un filon math rock instrumental, rappelant fortement Animals as Leaders, le côté djent en moins.
L’une des choses qui avait pu frapper avec la musique du trio américain et ce, dès leur premier album, est l’emploi quasi-systématique des gammes majeures, conférant à leur musique un aspect nettement plus « grand public » que la plupart de leurs confrères du genre. L’atout indiscutable de Homey est d’avoir su approfondir cette originalité : certains titres (écouter « Berry Streets » ou « Feel this way ») enfoncent le clou par un recours à des arrangements nettement électro, conférant une ambiance surprenante, touchant au chillwave. Cette prise de risque mérite d’être saluée, bien qu’on puisse regretter qu’à force de jouer aux bons élèves, Chon ne se heurte que davantage au grand mal des musiques progressives modernes : avec une production irréprochable, une technique instrumentale touchant à la viruosité, des compositions riches et complexes, le groupe en vient trop souvent à oublier l’essentiel : produire une musique émotionnelle, susceptible de procurer à l’auditeur une expérience sensible.
C’est à ce titre que Homey prend le risque de se circonscrire finalement à sa communauté d’origine, celle des musiciens et des amateurs de prog ; c’est d’autant plus dommage qu’on note, pourtant, l’effort fourni pour éviter l’écueil. Étant toutefois certain que le lecteur de Chromatique pourra probablement se retrouver dans l’une ou l’autre des catégories sus-citées, il est conseillé de passer outre cette conclusion un peu pessimiste, et d’aller de ce pas découvrir la musique du trio californien, qui garde une légitimité incontestable à écrire sa page de l’histoire des musiques d’aujourd’hui.
La décennie 2010 aura indubitablement vu éclore une galaxie de groupes portant un étendard nouveau au sein des musiques progressives. Nourris autant au shred qu’aux polyrythmies d’un Meshuggah, les enfants terribles des années 80 et 90 essaiment à travers une nébuleuse de chapelles plus ou moins voisines : math rock, djent, tech death… Autant de patronages stylistiques révélant un amour commun pour les amplis à modélisation, les accords enrichis… et les instruments ayant trop de cordes !
Chon, en sortant son deuxième album chez Sumerian Records, ne trompe pas sur la marchandise, puisque le label se spécialise notamment dans ces nouvelles musiques progressives : Animals as Leaders, Veil of Maya, the Faceless, Periphery… La couleur, donnée au départ, se confirme rapidement dès les premiers instants d’écoute : à l’instar de leur premier album, Grow, les californiens continuent à creuser un filon math rock instrumental, rappelant fortement Animals as Leaders, le côté djent en moins.
L’une des choses qui avait pu frapper avec la musique du trio américain et ce, dès leur premier album, est l’emploi quasi-systématique des gammes majeures, conférant à leur musique un aspect nettement plus « grand public » que la plupart de leurs confrères du genre. L’atout indiscutable de Homey est d’avoir su approfondir cette originalité : certains titres (écouter « Berry Streets » ou « Feel this way ») enfoncent le clou par un recours à des arrangements nettement électro, conférant une ambiance surprenante, touchant au chillwave. Cette prise de risque mérite d’être saluée, bien qu’on puisse regretter qu’à force de jouer aux bons élèves, Chon ne se heurte que davantage au grand mal des musiques progressives modernes : avec une production irréprochable, une technique instrumentale touchant à la viruosité, des compositions riches et complexes, le groupe en vient trop souvent à oublier l’essentiel : produire une musique émotionnelle, susceptible de procurer à l’auditeur une expérience sensible.
C’est à ce titre que Homey prend le risque de se circonscrire finalement à sa communauté d’origine, celle des musiciens et des amateurs de prog ; c’est d’autant plus dommage qu’on note, pourtant, l’effort fourni pour éviter l’écueil. Étant toutefois certain que le lecteur de Chromatique pourra probablement se retrouver dans l’une ou l’autre des catégories sus-citées, il est conseillé de passer outre cette conclusion un peu pessimiste, et d’aller de ce pas découvrir la musique du trio californien, qui garde une légitimité incontestable à écrire sa page de l’histoire des musiques d’aujourd’hui.