Richard Pinhas / Barry Cleveland - Mu
Sorti le: 31/10/2016
Par Raphaël Dugué
Label: Cuneiform Records
Site: https://www.richard-pinhas.com/
Sorti à la même date que Process and Reality,Mu montre une autre facette de la musique de Richard Pinhas. En collaborant avec un autre guitariste, l’américain Barry Cleveland, c’est le côté plus mélodique qui ressort dès le premier morceau qui dévoile des sonorités orientales mêlées aux effets électroniques qu’affectionnent les deux musiciens. Après cette introduction réussie, Pinhas et Cleveland sont rejoints pour le reste de l’album par le batteur Celso Alberti et le bassiste Michael Manring dont le phrasé mélodique mène la danse durant les vingt-cinq minutes du deuxième morceau, « I Wish I Could Talk In Technicolor ». C’est sur cette base que vont s’ajouter petit à petit les autres instruments, d’abord avec les discrets effets électroniques des deux guitaristes (on reconnaît tout de suite l’utilisation de la chambre d’écho de Pinhas) puis la batterie de Celso Alberti qui va structurer l’ensemble. Le morceau prend la peine de développer les ambiances en alternant les passages calmes et l’expérimentation.
Les sonorités modernes et futuristes de Mu en font un disque urbain qui évoque à la fois le bouillonnement parfois dérangeant des métropoles et le calme né du besoin de s’en détacher. Les textures labyrinthiques des quatre musiciens servent les compositions à merveille et font de Mu un disque parfois difficile d’accès mais toujours intrigant.
Distribué par Orkhêstra
Sorti à la même date que Process and Reality,Mu montre une autre facette de la musique de Richard Pinhas. En collaborant avec un autre guitariste, l’américain Barry Cleveland, c’est le côté plus mélodique qui ressort dès le premier morceau qui dévoile des sonorités orientales mêlées aux effets électroniques qu’affectionnent les deux musiciens. Après cette introduction réussie, Pinhas et Cleveland sont rejoints pour le reste de l’album par le batteur Celso Alberti et le bassiste Michael Manring dont le phrasé mélodique mène la danse durant les vingt-cinq minutes du deuxième morceau, « I Wish I Could Talk In Technicolor ». C’est sur cette base que vont s’ajouter petit à petit les autres instruments, d’abord avec les discrets effets électroniques des deux guitaristes (on reconnaît tout de suite l’utilisation de la chambre d’écho de Pinhas) puis la batterie de Celso Alberti qui va structurer l’ensemble. Le morceau prend la peine de développer les ambiances en alternant les passages calmes et l’expérimentation.
Les sonorités modernes et futuristes de Mu en font un disque urbain qui évoque à la fois le bouillonnement parfois dérangeant des métropoles et le calme né du besoin de s’en détacher. Les textures labyrinthiques des quatre musiciens servent les compositions à merveille et font de Mu un disque parfois difficile d’accès mais toujours intrigant.
Distribué par Orkhêstra