Gnô
29/03/2010
le Triton - Les Lilas
Par Dan Tordjman
Photos: V. Chassat
Site du groupe : http://www.gno-music.com/
Neuf ans que Gnô n’avait fait parler la poudre. Patience étant mère de toutes les vertus, c’est au Triton que l’indécrottable trublion de la guitare, Christophe Godin, est revenu célébrer le retour de ce projet, en compagnie d’un public de la première heure.
Les amateurs de bonne guitare et bonne rigolade savent où trouver désormais le père Godin, véritable troubadour français des temps modernes. Devenu une étape désormais incontournable pour le Savoyard, le Triton accueille une fois de plus l’éminence de la six cordes accompagnée de ses amis de toujours, Gabriel Vegh et Julien Rousset. Une soirée où les notes ont fusé comme autant de bonnes blagues distribuées à tour de bras.
Trash Deluxe constituait le seul chapitre discographique de Gnô, projet de Christophe Godin de loin le plus heavy des quelques rejetons engendrés par le guitariste d’Annecy, parmi lesquels Metal Kartoon, 2G ou Mörglbl. Il ne manquait qu’un absent à cette fête musicale et le vœu de voir la seule entité manquante est désormais exaucé.
C’est une assistance compacte qui investit le Triton, constituée d’habitués des lieux, de guitaristes en herbe et d’amis. C’est avec un message de répondeur pour le moins potache et quelques crises de rires que la soirée débute avec le trio reconstitué, composé de Gabriel Vegh, Julien Rousset et Christophe Godin. Les trois musiciens investissent la scène en démarrant le premier set sur le vrombissant « Only Human » qui annonce la part belle à Trash Deluxe, avec pas moins de huit titres extraits du disque à venir.
De mémoire, jamais Christophe Godin n’a été ainsi déchainé. Peut-être est-ce dû à l’alchimie entre les trois comparses. Pendant que les guitar-hero wannabees en prennent pour argent comptant, Gnô enchaîne les titres – entre deux contrepèteries bien senties de Julien Rousset – avec notamment l’inédit « In My Place » que le guitariste avait déjà interprété avec Metal Kartoon, et une excellente version de « Bark at the Moon » avec une mémorable imitation d’Ozzy Osbourne, pendant que des personnes dans le public offrent aux musiciens des verres de vin rouge. Avant la pause, Gnô harangue la foule de « Questions » en prélude à une reprise haute en couleurs de « You’ve Got Another Thing Coming » de Judas Priest.
La seconde partie du concert commence avec ce même message vocal qui rend l’assistance hilare. Puis c’est au tour d’Iron Maiden de voir son « Wrathchild » interprété à la sauce Christophe et ses Godinettes, pour être suivi par de nouveaux titres tels que « Fathers And Sons », « Be My Pride » ou encore « Cannibal Tango », titre éponyme du prochain album à venir de Gnô, dont la sortie est prévue pour le mois d’octobre prochain.
Quoi qu’il en soit, les trois compères reprennent la recette qui a fait le succès de leur premier partie : humour, leçon d’interprétation et mise en place implacable, le tout entrecoupé d’interventions – sympathiques au départ, mais réellement pénibles par la suite – d’un spectateur au teint aussi rouge que les bouteilles qui trônaient sur sa table.
Il fallait bien une dernière crise de rire en guise de dessert pour clôturer la soirée. Quoi de mieux qu’un « Banana Split » pour s’y coller ? Sans chocolat mais avec beaucoup de bon goût, la banane s’affiche sur les visages. C’est sous les ovations que Gnô quitte la scène pour mieux revenir et mettre une dernière fois le Triton en pâmoison avec une reprise aussi sauvage qu’exhubérante de « Quand je t’aime » de Demis Roussos. Quand les prouesses musicales et l’humour font bon ménage…
Les amateurs de bonne guitare et bonne rigolade savent où trouver désormais le père Godin, véritable troubadour français des temps modernes. Devenu une étape désormais incontournable pour le Savoyard, le Triton accueille une fois de plus l’éminence de la six cordes accompagnée de ses amis de toujours, Gabriel Vegh et Julien Rousset. Une soirée où les notes ont fusé comme autant de bonnes blagues distribuées à tour de bras.
Trash Deluxe constituait le seul chapitre discographique de Gnô, projet de Christophe Godin de loin le plus heavy des quelques rejetons engendrés par le guitariste d’Annecy, parmi lesquels Metal Kartoon, 2G ou Mörglbl. Il ne manquait qu’un absent à cette fête musicale et le vœu de voir la seule entité manquante est désormais exaucé.
C’est une assistance compacte qui investit le Triton, constituée d’habitués des lieux, de guitaristes en herbe et d’amis. C’est avec un message de répondeur pour le moins potache et quelques crises de rires que la soirée débute avec le trio reconstitué, composé de Gabriel Vegh, Julien Rousset et Christophe Godin. Les trois musiciens investissent la scène en démarrant le premier set sur le vrombissant « Only Human » qui annonce la part belle à Trash Deluxe, avec pas moins de huit titres extraits du disque à venir.
De mémoire, jamais Christophe Godin n’a été ainsi déchainé. Peut-être est-ce dû à l’alchimie entre les trois comparses. Pendant que les guitar-hero wannabees en prennent pour argent comptant, Gnô enchaîne les titres – entre deux contrepèteries bien senties de Julien Rousset – avec notamment l’inédit « In My Place » que le guitariste avait déjà interprété avec Metal Kartoon, et une excellente version de « Bark at the Moon » avec une mémorable imitation d’Ozzy Osbourne, pendant que des personnes dans le public offrent aux musiciens des verres de vin rouge. Avant la pause, Gnô harangue la foule de « Questions » en prélude à une reprise haute en couleurs de « You’ve Got Another Thing Coming » de Judas Priest.
La seconde partie du concert commence avec ce même message vocal qui rend l’assistance hilare. Puis c’est au tour d’Iron Maiden de voir son « Wrathchild » interprété à la sauce Christophe et ses Godinettes, pour être suivi par de nouveaux titres tels que « Fathers And Sons », « Be My Pride » ou encore « Cannibal Tango », titre éponyme du prochain album à venir de Gnô, dont la sortie est prévue pour le mois d’octobre prochain.
Quoi qu’il en soit, les trois compères reprennent la recette qui a fait le succès de leur premier partie : humour, leçon d’interprétation et mise en place implacable, le tout entrecoupé d’interventions – sympathiques au départ, mais réellement pénibles par la suite – d’un spectateur au teint aussi rouge que les bouteilles qui trônaient sur sa table.
Il fallait bien une dernière crise de rire en guise de dessert pour clôturer la soirée. Quoi de mieux qu’un « Banana Split » pour s’y coller ? Sans chocolat mais avec beaucoup de bon goût, la banane s’affiche sur les visages. C’est sous les ovations que Gnô quitte la scène pour mieux revenir et mettre une dernière fois le Triton en pâmoison avec une reprise aussi sauvage qu’exhubérante de « Quand je t’aime » de Demis Roussos. Quand les prouesses musicales et l’humour font bon ménage…