Mindflow – Groupe de destruction massive
Afin de contrer le piratage autant que faire se peut, chacun y va de sa recette et propose plus qu’un simple album musical. Lorsque la musique progressive permet de faire se rencontrer des univers au sein d’un même concept, des alternatives naissent un peu partout pour contenter un public parfois tenté par la solution de facilité. Finalement, Mindlfow, c’est un peu l’agence anti-terroriste des réseaux illégaux.
Progressia : Avec la sortie l’an passé de votre troisième album Destructive Device, peut-être est-ce l’occasion de repartir dans le temps et nous parler un peu de l’histoire du groupe ?
Rafael Pensado : Mindflow est né en 2003 lorsque Danilo Herbert est arrivé dans le groupe peu de temps avant la sortie en janvier 2004 de Just the Two of Us… Me and Them. Un premier disque qui a attiré l’attention du label espagnol HeavenCross Records et qui nous a ouvert beaucoup de portes et permis de tourner notamment à travers l’Espagne et la Corée du Sud. En 2006, nous avons publié Mind Over Body avec une tournée qui a suivi à nouveau en Europe puis aux Etats-Unis. Deux ans plus tard est né Destructive Device, et aujourd’hui nous sommes signés aux côtés de Sepultura et d’Angra, ce qui nous donne l’occasion de tourner davantage au Brésil.
Quel est le concept de ce troisième album, dans ses grandes lignes ?
L’idée de base est d’identifier le groupe comme des gangsters des années cinquante. Nous avons développé une agence de renseignements généraux et le livret dévoile tous les fichiers. Il y a également un jeu nommé Follow Your Instinct où l’auditeur peut devenir un détective sur notre site web à la poursuite du serial killer dénommé Jack. Un concept super interactif, donc.
Visuellement peut-on dresser un quelconque parallèle avec des films et des séries d’action comme Lethal Weapon, Usual Suspects, 24 ou encore NCIS ?
Oh oui ! Nous adorons ce genre de films et de séries ! Nous essayons donc de rassembler différents aspects perçus dans ces courts et longs métrages et de les faire passer dans les enceintes !
Destructive Device est un album très ambitieux avec un gros effort mis sur la facette visuelle et le packaging. Comment vous êtes-vous retrouvés à concevoir un tel produit ?
Depuis 2006, lorsque Mind Over Body est sorti, nous avons décidé de publier nos albums sous différents formats, avec le maximum de contenu possible, afin que le produit acheté ne se résume pas uniquement à de la musique, mais aussi à tout un univers composé de jeux de bandes dessinées. La musique n’est donc qu’une composante de l’ensemble. De cette manière nous encourageons nos fans à ne pas simplement télécharger notre disque.
Vous êtes entrés à présent dans un processus de composition spécifique où vous écrivez douze titres par an, soit un morceau tous les mois. Comment cette idée vous est-elle venue à l’esprit ? Quelles sont les réactions vis-à-vis d’un tel projet ?
L’idée nous est apparue alors que nous discutions de l’orientation artistique du quatrième album. Nous n’aimons pas nous répéter. Pour nous surpasser, nous avons donc eu cette idée folle et seuls deux mois se sont écoulés avant d’entamer le projet.
Le Brésil est réputé à travers le monde pour abriter des icônes de la scène metal, notamment Sepultura ou Angra que tu as nommés. Quel est ton point de vue sur la scène progressive et metal de votre pays ?
Les musiques progressives se sont énormément élargies ces dix dernières années. Le genre est revenu en force partout dans le monde et le Brésil n’est pas en reste. A mon avis, le metal est toujours très important, mais manque souvent de professionnalisme, en ce qui concerne les groupes locaux par exemple qui ont beaucoup à faire pour s’améliorer.
Des groupes comme Karma ou Mindflow ont pris la décision de prendre une autre direction musicale qu’Angra, en utilisant des sonorités plus avant-gardistes. Penses-tu que prendre le risque d’être original a ses avantages et ses inconvénients ?
Cela dépend de beaucoup de choses. Pour Mindflow, la clé est d’écrire de la musique énergique avec des riffs puissants et de bonnes mélodies vocales efficaces sur scène. C’est en live que la magie opère.
En tant que Brésiliens, êtes-vous satisfaits que les gens parlent de votre pays à propos d’autre chose que du foot ?
C’est certain, on associe souvent le Brésil au foot, mais si j’ai bien appris une chose en voyageant, c’est que les musiciens brésiliens sont très respectés et nous en sommes reconnaissants. Merci pour l’intérêt que vous nous portez, and let your mind flow.
Progressia : Avec la sortie l’an passé de votre troisième album Destructive Device, peut-être est-ce l’occasion de repartir dans le temps et nous parler un peu de l’histoire du groupe ?
Rafael Pensado : Mindflow est né en 2003 lorsque Danilo Herbert est arrivé dans le groupe peu de temps avant la sortie en janvier 2004 de Just the Two of Us… Me and Them. Un premier disque qui a attiré l’attention du label espagnol HeavenCross Records et qui nous a ouvert beaucoup de portes et permis de tourner notamment à travers l’Espagne et la Corée du Sud. En 2006, nous avons publié Mind Over Body avec une tournée qui a suivi à nouveau en Europe puis aux Etats-Unis. Deux ans plus tard est né Destructive Device, et aujourd’hui nous sommes signés aux côtés de Sepultura et d’Angra, ce qui nous donne l’occasion de tourner davantage au Brésil.
Quel est le concept de ce troisième album, dans ses grandes lignes ?
L’idée de base est d’identifier le groupe comme des gangsters des années cinquante. Nous avons développé une agence de renseignements généraux et le livret dévoile tous les fichiers. Il y a également un jeu nommé Follow Your Instinct où l’auditeur peut devenir un détective sur notre site web à la poursuite du serial killer dénommé Jack. Un concept super interactif, donc.
Visuellement peut-on dresser un quelconque parallèle avec des films et des séries d’action comme Lethal Weapon, Usual Suspects, 24 ou encore NCIS ?
Oh oui ! Nous adorons ce genre de films et de séries ! Nous essayons donc de rassembler différents aspects perçus dans ces courts et longs métrages et de les faire passer dans les enceintes !
Destructive Device est un album très ambitieux avec un gros effort mis sur la facette visuelle et le packaging. Comment vous êtes-vous retrouvés à concevoir un tel produit ?
Depuis 2006, lorsque Mind Over Body est sorti, nous avons décidé de publier nos albums sous différents formats, avec le maximum de contenu possible, afin que le produit acheté ne se résume pas uniquement à de la musique, mais aussi à tout un univers composé de jeux de bandes dessinées. La musique n’est donc qu’une composante de l’ensemble. De cette manière nous encourageons nos fans à ne pas simplement télécharger notre disque.
Vous êtes entrés à présent dans un processus de composition spécifique où vous écrivez douze titres par an, soit un morceau tous les mois. Comment cette idée vous est-elle venue à l’esprit ? Quelles sont les réactions vis-à-vis d’un tel projet ?
L’idée nous est apparue alors que nous discutions de l’orientation artistique du quatrième album. Nous n’aimons pas nous répéter. Pour nous surpasser, nous avons donc eu cette idée folle et seuls deux mois se sont écoulés avant d’entamer le projet.
Le Brésil est réputé à travers le monde pour abriter des icônes de la scène metal, notamment Sepultura ou Angra que tu as nommés. Quel est ton point de vue sur la scène progressive et metal de votre pays ?
Les musiques progressives se sont énormément élargies ces dix dernières années. Le genre est revenu en force partout dans le monde et le Brésil n’est pas en reste. A mon avis, le metal est toujours très important, mais manque souvent de professionnalisme, en ce qui concerne les groupes locaux par exemple qui ont beaucoup à faire pour s’améliorer.
Des groupes comme Karma ou Mindflow ont pris la décision de prendre une autre direction musicale qu’Angra, en utilisant des sonorités plus avant-gardistes. Penses-tu que prendre le risque d’être original a ses avantages et ses inconvénients ?
Cela dépend de beaucoup de choses. Pour Mindflow, la clé est d’écrire de la musique énergique avec des riffs puissants et de bonnes mélodies vocales efficaces sur scène. C’est en live que la magie opère.
En tant que Brésiliens, êtes-vous satisfaits que les gens parlent de votre pays à propos d’autre chose que du foot ?
C’est certain, on associe souvent le Brésil au foot, mais si j’ai bien appris une chose en voyageant, c’est que les musiciens brésiliens sont très respectés et nous en sommes reconnaissants. Merci pour l’intérêt que vous nous portez, and let your mind flow.