Djam Karet – Collectionite aïgue
Djam Karet est le type de groupe dont tous les amateurs de rock progressif ont déjà entendu parlé sans en avoir écouté une seule note. Hérauts d’un rock progressif instrumental mêlant souvent habilement des duels enfiévrés de guitares avec des passages ambient et expérimentaux, les Californiens viennent de fêter leur vingt-cinquième anniversaire. Pour l’occasion, le guitariste Gayle Ellett s’est prêté au jeu de nos questions indiscrètes.
Progressia : Djam Karet a célébré son vingt-cinquième anniversaire en 2009. Quels sont les trois événements les plus significatifs qui ont marqué l’histoire du groupe ?
Gayle Ellett : Le premier instant clé est sans aucun doute la création du groupe en 1984, lorsque Chuck et moi-même étions à l’université ensemble et que Mike et Henry vivaient dans la ville universitaire de Claremont. La sortie de notre album Reflections From the Firepool fut également un moment important, car il a reçu de très bonnes critiques et a été nominé « Second album indépendant de l’année » dans Rolling Stones. Pour finir, notre récente représentation en France en tête d’affiche du Crescendo Festival était un concert significatif car nous n’avions jamais joué en Europe auparavant. C’était vraiment fun !
Quel album de Djam Karet pouvez-vous recommander à un nouvel auditeur et pourquoi ?
Je pense que ça reste le dernier en date, Recollection Harvest. Il possède tous les éléments du son Djam Karet : des riffs de guitare emphatiques, des passages atmosphériques spatiaux ainsi que des éléments acoustiques. Nos fans apprécient également beaucoup The Devouring, un album de nos débuts.
Et quel est celui que vous n’appréciez pas ?
Probablement No Commercial Potential, notre premier album. Nous nous sommes améliorés avec le temps, et je n’aime pas vraiment le son de ma guitare dessus.
Quelles sont les principales influences du groupe ? Avez-vous des artistes et groupes préférés ?
On aime tous les mêmes styles musicaux qui vont de la fusion, la musique électronique, le hard rock à la musique acoustique, Pink Floyd, King Crimson, The Mahavishnu Orchestra et Allman Brothers Band. En ce moment, je suis un énorme fan d’Opeth, j’adore ce qu’ils font !
Quels sont les principaux projets en solo des membres du groupe ? Quel genre de musique jouez-vous en dehors de Djam Karet ? Allez-vous continuer à l’avenir ?
Actuellement, nous travaillons tous sur nos projets respectifs en solo. Aaron joue dans quelques autres groupes et va en studio régulièrement. Mike Henderson bosse sur un nouvel album et Chuck enregistre un projet de musique électronique vraiment cool qui sortira bientôt. A propos de mes projets, je joue dans plusieurs groupes et suis en train d’enregistrer le troisième disque de Fernwood que je qualifierais comme étant un mélange d’americana acoustique et de musique world de chambre. Je produis aussi des musiques fonctionnelles pour des clients, des séries télévisées et des films. Nous continuerons à faire de la musique à la fois dans et en dehors de Djam Karet.
Comment vous est venue l’idée de nommer le groupe de cette appellation balinaise, Djam Karet, qui signifie « temps élastique » ?
Gayle Ellett : C’était l’idée de Chuck. Il expliquera ça mieux que moi.
Chuck Oken, Jr. : Je suis tombé par hasard sur cette phrase dans un recueil de nouvelles de science-fiction d’Harlan Ellison, et ça semblait bien correspondre avec la nature d’improvisation instrumentale du groupe.
Djam Karet est bien connu pour ses travaux de guitare prog mais aussi pour son côté « ambient ». Comment gérer une situation aussi schizophrénique ? Pensez-vous avoir atteint cet objectif ?
Oui je pense que nous y sommes parvenus en mélangeant deux styles très différents pour n’en faire qu’un seul. J’aime les deux aspects du son de Djam Karet. On adore les musiques électroniques, les soundscapes et les bande originales de films, ça paraissait donc une bonne idée d’inclure ces éléments.
Comment composez-vous? Les morceaux sont-ils créés à l’occasion de jam sessions ?
Parfois, nous enregistrons nos improvisations pour les réécouter plus tard afin de voir si tel passage ou telle idée peuvent être retravaillés et développés. En revanche, nous composons également des morceaux individuellement que l’on propose en répétition. Nous les réarrangeons et ajoutons des passages et des idées supplémentaires collectivement, jusqu’à ce que tout le monde soit satisfait du résultat.
Comment votre collaboration avec Cuneiform Records a-t-elle débutée ?
Très tôt, Wayside Music distribuait nos disques mais de manière non-exclusive. Plus tard, nous leur avons demandé s’ils étaient intéressés par l’idée de prendre notre groupe en main et publier nos albums.
Certains albums de Djam Karet n’ont jamais été réalisées ou réédités par Cuneiform Records, pourquoi ?
Nous souhaitions parfois sortir nos disques nous-mêmes, car cela nous rapporte plus par exemplaire vendu, bien que Cuneiform Records soit en mesure de vendre plus d’albums que nous. Du coup, nous faisons un peu des deux. Nous sommes libres de choisir de leur proposer un nouveau disque ou de le sortir nous-mêmes.
Pouvez-vous vivre de votre musique ?
Malheureusement, nous avons tous un travail pour gagner notre pain. Je suis musicien à temps plein mais ma femme a un bon travail et ça aide beaucoup.
La musique de Djam Karet est purement instrumentale et fait appel à l’imagination. Ne seriez-vous pas tentés de réaliser un album avec des vocaux ?
Si un jour nous devions sortir un tel disque, nous aurions alors besoin d’un excellent chanteur. D’une manière générale, je n’aime pas tellement la musique avec du chant. La grande majorité des albums que j’ai à la maison sont instrumentaux ou chantés dans des langues que je ne comprends pas. Bref, ce serait éventuellement amusant et ce serait surtout un nouveau challenge. On cherche toujours à se renouveler d’un disque à l’autre.
Quels sont vos projets immédiats ? Un nouvel album est-il prévu pour 2010 ?
Nous enregistrons actuellement de nouvelles idées dans le studio du groupe et ça se présente vraiment bien, avec une publication probable à prévoir dans le courant de l’année. Ce ne sont toutefois que des prémices et la direction musicale n’est pas encore tout à fait claire pour nous. Nous verrons bien au fur et à mesure que la production avance.
Prévoyez-vous quelques concerts en Europe cette année ?
On espère jouer en Italie grâce à nos nouveaux amis dans le Grey Lagoon qui essaient d’arranger cela pour nous ! Ce serait vraiment excellent !
Progressia : Djam Karet a célébré son vingt-cinquième anniversaire en 2009. Quels sont les trois événements les plus significatifs qui ont marqué l’histoire du groupe ?
Gayle Ellett : Le premier instant clé est sans aucun doute la création du groupe en 1984, lorsque Chuck et moi-même étions à l’université ensemble et que Mike et Henry vivaient dans la ville universitaire de Claremont. La sortie de notre album Reflections From the Firepool fut également un moment important, car il a reçu de très bonnes critiques et a été nominé « Second album indépendant de l’année » dans Rolling Stones. Pour finir, notre récente représentation en France en tête d’affiche du Crescendo Festival était un concert significatif car nous n’avions jamais joué en Europe auparavant. C’était vraiment fun !
Quel album de Djam Karet pouvez-vous recommander à un nouvel auditeur et pourquoi ?
Je pense que ça reste le dernier en date, Recollection Harvest. Il possède tous les éléments du son Djam Karet : des riffs de guitare emphatiques, des passages atmosphériques spatiaux ainsi que des éléments acoustiques. Nos fans apprécient également beaucoup The Devouring, un album de nos débuts.
Et quel est celui que vous n’appréciez pas ?
Probablement No Commercial Potential, notre premier album. Nous nous sommes améliorés avec le temps, et je n’aime pas vraiment le son de ma guitare dessus.
Quelles sont les principales influences du groupe ? Avez-vous des artistes et groupes préférés ?
On aime tous les mêmes styles musicaux qui vont de la fusion, la musique électronique, le hard rock à la musique acoustique, Pink Floyd, King Crimson, The Mahavishnu Orchestra et Allman Brothers Band. En ce moment, je suis un énorme fan d’Opeth, j’adore ce qu’ils font !
Quels sont les principaux projets en solo des membres du groupe ? Quel genre de musique jouez-vous en dehors de Djam Karet ? Allez-vous continuer à l’avenir ?
Actuellement, nous travaillons tous sur nos projets respectifs en solo. Aaron joue dans quelques autres groupes et va en studio régulièrement. Mike Henderson bosse sur un nouvel album et Chuck enregistre un projet de musique électronique vraiment cool qui sortira bientôt. A propos de mes projets, je joue dans plusieurs groupes et suis en train d’enregistrer le troisième disque de Fernwood que je qualifierais comme étant un mélange d’americana acoustique et de musique world de chambre. Je produis aussi des musiques fonctionnelles pour des clients, des séries télévisées et des films. Nous continuerons à faire de la musique à la fois dans et en dehors de Djam Karet.
Comment vous est venue l’idée de nommer le groupe de cette appellation balinaise, Djam Karet, qui signifie « temps élastique » ?
Gayle Ellett : C’était l’idée de Chuck. Il expliquera ça mieux que moi.
Chuck Oken, Jr. : Je suis tombé par hasard sur cette phrase dans un recueil de nouvelles de science-fiction d’Harlan Ellison, et ça semblait bien correspondre avec la nature d’improvisation instrumentale du groupe.
Djam Karet est bien connu pour ses travaux de guitare prog mais aussi pour son côté « ambient ». Comment gérer une situation aussi schizophrénique ? Pensez-vous avoir atteint cet objectif ?
Oui je pense que nous y sommes parvenus en mélangeant deux styles très différents pour n’en faire qu’un seul. J’aime les deux aspects du son de Djam Karet. On adore les musiques électroniques, les soundscapes et les bande originales de films, ça paraissait donc une bonne idée d’inclure ces éléments.
Comment composez-vous? Les morceaux sont-ils créés à l’occasion de jam sessions ?
Parfois, nous enregistrons nos improvisations pour les réécouter plus tard afin de voir si tel passage ou telle idée peuvent être retravaillés et développés. En revanche, nous composons également des morceaux individuellement que l’on propose en répétition. Nous les réarrangeons et ajoutons des passages et des idées supplémentaires collectivement, jusqu’à ce que tout le monde soit satisfait du résultat.
Comment votre collaboration avec Cuneiform Records a-t-elle débutée ?
Très tôt, Wayside Music distribuait nos disques mais de manière non-exclusive. Plus tard, nous leur avons demandé s’ils étaient intéressés par l’idée de prendre notre groupe en main et publier nos albums.
Certains albums de Djam Karet n’ont jamais été réalisées ou réédités par Cuneiform Records, pourquoi ?
Nous souhaitions parfois sortir nos disques nous-mêmes, car cela nous rapporte plus par exemplaire vendu, bien que Cuneiform Records soit en mesure de vendre plus d’albums que nous. Du coup, nous faisons un peu des deux. Nous sommes libres de choisir de leur proposer un nouveau disque ou de le sortir nous-mêmes.
Pouvez-vous vivre de votre musique ?
Malheureusement, nous avons tous un travail pour gagner notre pain. Je suis musicien à temps plein mais ma femme a un bon travail et ça aide beaucoup.
La musique de Djam Karet est purement instrumentale et fait appel à l’imagination. Ne seriez-vous pas tentés de réaliser un album avec des vocaux ?
Si un jour nous devions sortir un tel disque, nous aurions alors besoin d’un excellent chanteur. D’une manière générale, je n’aime pas tellement la musique avec du chant. La grande majorité des albums que j’ai à la maison sont instrumentaux ou chantés dans des langues que je ne comprends pas. Bref, ce serait éventuellement amusant et ce serait surtout un nouveau challenge. On cherche toujours à se renouveler d’un disque à l’autre.
Quels sont vos projets immédiats ? Un nouvel album est-il prévu pour 2010 ?
Nous enregistrons actuellement de nouvelles idées dans le studio du groupe et ça se présente vraiment bien, avec une publication probable à prévoir dans le courant de l’année. Ce ne sont toutefois que des prémices et la direction musicale n’est pas encore tout à fait claire pour nous. Nous verrons bien au fur et à mesure que la production avance.
Prévoyez-vous quelques concerts en Europe cette année ?
On espère jouer en Italie grâce à nos nouveaux amis dans le Grey Lagoon qui essaient d’arranger cela pour nous ! Ce serait vraiment excellent !