MUSIQUE EN ECOUTE : morceaux choisis !
A chaque fois qu’il est possible, nos chroniques sont illustrées par des extraits musicaux des albums présentés. En toute subjectivité, nous en avons regroupé une sélection qui évolue au fil du temps : il s’agit le plus souvent de "jeunes" groupes et artistes français, qui prouvent à quel point, ici comme ailleurs, les musiques progressives d’aujourd’hui sont aussi variées que vivaces !
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Pineapple Thief – Variations on a Dream Quelque part entre pop anglaise pur sucre et musique expérimentale, Variations on a Dream peut séduire les fans de Radiohead comme ceux de Porcupine Tree. "We Subside", qui ouvre l’album, en est l’un des titres les plus atmosphériques, une longue montée en puissance délicatement mise en valeur par des arrangements de claviers. La voix de Bruce Soord, qui gagne en personnalité, tire l’ensemble vers le haut et le titre est ponctué d’un solo des plus Floydien, très gracieux.
Nemo – Prélude à la ruine Nemo est un groupe de rock progressif de Haute-Loire, formé entre 2000 et 2001. On retrouve chez eux des influences de Yes ou Genesis ou encore, plus flagrantes dans leurs compositions, Ange. Bien qu’appartenant au rock progressif, le style de Nemo ne manque pas parfois d’un peu d’agressivité, ou tout simplement d’une énergie entraînante comme en témoigne le titre "Les Yeux fermés".
Nnecra Packe – Den Siebenten Kontinent Attention : OVNI ! Nnecra Packê mêle habilement King Crimson et Nebelnest d’un côté, Sonic Youth, Treponem Pal et Sigur Ros, de l’autre ! Bref, Nnecra, c’est une fusion improbable entre deux mondes qui se côtoient peu : celui de la musique progressive et celui de la musique « indé ». A l’écoute de ce « Den Siebenten Kontinent Phase Two », vous découvrirez un groupe qui n’hésite pas à employer des harmonies peu communes et ayant un goût très prononcé pour la dissonance.
Mister Kite – All In Time Mister Kite développe un mélange surprenant et sans complexes entre big rock et metal progressif. L’extrait que nous vous proposons est l’un des titres phares de leur premier album paru en 2002 : "The Diary of a Stranger » comporte au total quatre parties sur plus de dix minutes. Ca commence doucement, mais…
Ad Vitam – Là où va le vent Un an après sa création par Jad Ayache, Ad Vitam publie en 1997 son premier album chez Muséa. L’année 2000 voit l’arrivée au chant d’Isabelle Feuillebois, Julie Vander et Claude Lamamy, qui ont tous participé en leur temps aux projets mythiques de Christian Vander : Magma, Offering… voire les deux ! C’est sous cette forme qu’Ad Vitam enregistre Là où va le vent avec le concours du label et salle de concert Le Triton, où le groupe s’est produit plusieurs fois, notamment lors de la première édition du festival des Tritonales. S’il fallait résumer en deux mots Là où va le vent, on dirait sans doute : « chanson progressive ». L’écoute du titre « Le Cortège », sur un texte de Stanislas Wispianski, devrait vous permettre de comprendre pourquoi.
Ellipsis – Comastory Les Grenoblois d’Ellipsis empruntent à Faith No More et Waltari leur goût très prononcé pour la fusion à tout va : heavy, progressif, jazz, voire death. Comastory recèle quelques pépites sur lesquelles vous retrouverez tour à tour les traces de Dream Theater, Mr Bungle ou Devin Townsend. Sur « Invisible », le morceau que nous vous proposons, vos oreilles ne manqueront pas de frémir si elles décèlent l’empreinte de Queensryche période Operation Mindcrime avec ses arpèges légers et son climat tendu, puis de Symphony X lorsque le refrain démarre.
Nema – Heaven Way Nema associe la chaleur des sonorités acoustiques à une écriture contrastée, puisant son originalité dans différents courants musicaux (musiques classique, espagnole, contemporaine, jazz et pop) qui se fondent le plus souvent dans un seul morceau. L’extrait qui suit est le premier titre de son premier album : « Gibraltar », aux fortes influences andalouses.
Aeon Spoke Paul Masvidal, Sean Reinert, Sean Malone et Jason Gobel œuvraient ensemble dans Cynic, dont l’unique album, Focus, sorti en 1993, fait aujourd’hui office de référence. Malone et Gobel fondèrent des années plus tard Gordian Knot, alors que les autres changeaient radicalement de style et créaient Aeon Spoke, mélange assez savoureux dans lequel on peut retrouver une pincée de Beatles pour un zeste d’Ennio Moricone, des ambiances à la Portishead façon « Roads » ou, de façon bien plus lointaine, Radiohead (« Karma Police »). L’ensemble donne un rock tranquille mais sûrement pas endormi, tourné vers l’introspection, l’émotion et la réflexion. « Silence » est l’occasion de retrouver ces deux figures emblématiques que sont Paul Masvidal (chant et guitare, qui nous a autorisé à diffuser ce titre) et Sean Reinert (batterie), entourés de la bassiste jazz Victoria Cecilia et du guitariste Edward Van Orden.
Chawata – Portuguese Shower Chawata propose une formule unique de « brutal jazz », qui emprunte beaucoup à Zappa et un peu à Magma. Cette démarche intéressante qui fusionne plusieurs genres (de Fishbone à Naked City), rappelle un peu celles des Canadiens de Miriodor, de We Insist ou même de Gong. Sur « Blob » (inspiré par le film de série Z ?), vous retrouverez tout ce panel stylistique, avec la « patte » Chawata : une technique et une fluidité à toute épreuve, qui fait passer ce mélange de riffs metal et funk mixé à une section de cuivre à la Soft Machine comme une lettre à la poste.
Syrinx – Réification Les musiciens de Syrinx jouent ce qu’ils appellent de la musique « métamorphique ». Malgré ce nom abscons, c’est un style que nous rapprocherons volontiers du progressif. Entièrement instrumental et quasi-exclusivement acoustique, Réification fait preuve d’originalité et de beaucoup de maîtrise ! Il est difficile de décrire un tel paysage musical aussi dense et complexe. Parfois des groupes tels que Gordian Knot, Dream Theater, Planet X ou encore King Crimson viennent à l’esprit. Guitare, basse, batterie et synthé s’accordent à décrire de nombreuses ambiances pouvant aller du pur moment de quiétude à une atmosphère sombre, puissante et torturée à la fois.
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