Genesis - The Way we Walk volume 1 The Shorts
Sorti le: 12/03/2019
Par Julien Giet
Label: Atlantic Records
Site: worldofgenesis.com/
Curieuse manière de sortir un témoignage live. Toujours dans l’innovation, Genesis ose en 1992 la parution d’un album double en 2 temps distingués par le type de contenus. Ce premier volume contient donc des chansons dites « courtes » enregistrées durant la tournée mondiale triomphale accompagnant leur album We Can’t Dance sorti en 1991, comme si le groupe avait conscience de s’adresser à un public divisé entre la passion de longues épopées progressives et l’efficacité de tubes matraqués sur toutes les radios de l’époque.
Ce premier volume de The Way we Walk ne contient, par définition, que des titres courts (succès pour la plupart). Les tonalités baissées résultent d’une tournée au rythme intensif, obligeant parfois Phil Collins à procéder à des injections de cortisones pour consolider ses cordes vocales mises à mal (cortisone qui, à trop forte dose, fragilise les os et provoque la maladie de parkinson dont souffre l’artiste désormais. Pour plus de précisions, référez-vous à son autobiographie). Les performances musicales et l’énergie ne s’en trouvent pas affectées, bien heureusement. On a affaire à un groupe solide exécutant parfaitement leurs succès pour un public demandeur. Ainsi, « Jesus He Knows Me » électrise l’audience tandis que « Hold on my heart » emplit de guimauve les cœurs les plus sensibles. Pour honorer l’intitulé the shorts , « Tonight Tonight Tonight » voit sa longueur divisée par trois, laissant à « No Son of Mine » la médaille de la chanson la plus longue de ce CD. Globalement, ce premier volet de The Way we Walk représente sans grand génie un petit best of des années les plus fructifiantes de Genesis.
Curieuse manière de sortir un témoignage live. Toujours dans l’innovation, Genesis ose en 1992 la parution d’un album double en 2 temps distingués par le type de contenus. Ce premier volume contient donc des chansons dites « courtes » enregistrées durant la tournée mondiale triomphale accompagnant leur album We Can’t Dance sorti en 1991, comme si le groupe avait conscience de s’adresser à un public divisé entre la passion de longues épopées progressives et l’efficacité de tubes matraqués sur toutes les radios de l’époque.
Ce premier volume de The Way we Walk ne contient, par définition, que des titres courts (succès pour la plupart). Les tonalités baissées résultent d’une tournée au rythme intensif, obligeant parfois Phil Collins à procéder à des injections de cortisones pour consolider ses cordes vocales mises à mal (cortisone qui, à trop forte dose, fragilise les os et provoque la maladie de parkinson dont souffre l’artiste désormais. Pour plus de précisions, référez-vous à son autobiographie). Les performances musicales et l’énergie ne s’en trouvent pas affectées, bien heureusement. On a affaire à un groupe solide exécutant parfaitement leurs succès pour un public demandeur. Ainsi, « Jesus He Knows Me » électrise l’audience tandis que « Hold on my heart » emplit de guimauve les cœurs les plus sensibles. Pour honorer l’intitulé the shorts , « Tonight Tonight Tonight » voit sa longueur divisée par trois, laissant à « No Son of Mine » la médaille de la chanson la plus longue de ce CD. Globalement, ce premier volet de The Way we Walk représente sans grand génie un petit best of des années les plus fructifiantes de Genesis.