Flamen Dialis - Dokitoe Las Vegan
Sorti le: 16/01/2017
Par CHFAB
Label: Autoproduction
Site: https://www.facebook.com/Flamen-Dialis-515356058482958/
Voyage mental, pulsations d’appels physiques (on tape du pied malgré des mesures fluctuantes, pour ne pas dire irrégulières), mélopées chantantes (on fredonne avec plaisir) et sensation de transe délicieuse sont au programme de ce DOKITOE Las Vegan. Bref, c’est une réussite totale, détonante dans le paysage d’aujourd’hui où la duplication artistique peu inspirée semble plus que jamais donner le ton. Et si l’objet semble difficile à se procurer (il est en négociation avec Musea et l’on peut écouter ses oeuvres passées sur DEEZER), il est très fortement conseillé de contacter son créateur, et d’écouter l’album en allant sur son site Facebook (comme ça c’est dit!) afin de le découvrir au plus vite.
Splendide. Unique. Vivement la suite.
Alors bien sûr, les conservateurs du patrimoine d’obédience classique, métrique et immuable, pourront y tordre le nez, voire le cerveau comme les oreilles, mais ce serait faire preuve de grands préjugés, tant l’univers est séduisant, proprement unique et sans équivalent, tant cette musique est capable d’emmener loin et longtemps tout auditeur qui se respecte, voire qui s’ignore. Didier Le Gallic (c’est donc lui) développe un sens inouï du voyage, du renouvellement d’ambiances, avec une vraie émotion, sans se détacher non plus d’un certain sens de l’ironie ou de l’autodérision. On reproche bien souvent (parfois à raison) aux Klaus Schultze, Moondog et autres Popol Vuh une certaine froideur… Il n’en est absolument rien dans ce disque, que l’on choisisse de l’écouter attentivement comme de le jouer en musique de fond, on aura dès la première écoute l’impression d’avoir assisté à quelque chose de spécial, de beau, et de profond. Bref, une envie d’y retourner très vite qui sera confirmée à chaque fois. Accords familiers (progressifs au sens large), sonorités analogiques comme synthétiques (les claviers), guitares saturées et acoustiques (rock comme folk), effets puissamment évocateurs (psyché en tête), alternance entre beauté diaphane, calme contemplatif, trouble ou énergie. L’extase n’est jamais loin.
Voyage mental, pulsations d’appels physiques (on tape du pied malgré des mesures fluctuantes, pour ne pas dire irrégulières), mélopées chantantes (on fredonne avec plaisir) et sensation de transe délicieuse sont au programme de ce DOKITOE Las Vegan. Bref, c’est une réussite totale, détonante dans le paysage d’aujourd’hui où la duplication artistique peu inspirée semble plus que jamais donner le ton. Et si l’objet semble difficile à se procurer (il est en négociation avec Musea et l’on peut écouter ses oeuvres passées sur DEEZER), il est très fortement conseillé de contacter son créateur, et d’écouter l’album en allant sur son site Facebook (comme ça c’est dit!) afin de le découvrir au plus vite.
Splendide. Unique. Vivement la suite.
DOKITOE Las Vegan (Don’t Kill To Eat Las Vegan) est donc son troisième album officiel, et disons-le tout net, c’est une franche réussite. On y retrouve la même force onirique, la même identité, entre harmonies très soignées (peut-être encore plus qu’à l’accoutumée), séquences répétitives, rythmiques déglinguées et renouvellement progressif. Flamen joue tout; claviers, effets, guitares, samples de batteries et autres sonorités semblant venir de l’inconnu. Onze plages, d’une grande subtilité, conduisant dans toutes les directions, comme le suggère le dos du CD, dont le visuel très symboliste, même si pas très esthétique, décrirait un monde désertifié, jonché d’objets de la civilisation humaine, entre jeux du cirque et conquête spatiale, avec pour seul reste d’océan (de vie donc) un entre-deux formé par des dolmens… Un indice de plus sur la région où il résiderait? Ben tiens…
Alors bien sûr, les conservateurs du patrimoine d’obédience classique, métrique et immuable, pourront y tordre le nez, voire le cerveau comme les oreilles, mais ce serait faire preuve de grands préjugés, tant l’univers est séduisant, proprement unique et sans équivalent, tant cette musique est capable d’emmener loin et longtemps tout auditeur qui se respecte, voire qui s’ignore. Didier Le Gallic (c’est donc lui) développe un sens inouï du voyage, du renouvellement d’ambiances, avec une vraie émotion, sans se détacher non plus d’un certain sens de l’ironie ou de l’autodérision. On reproche bien souvent (parfois à raison) aux Klaus Schultze, Moondog et autres Popol Vuh une certaine froideur… Il n’en est absolument rien dans ce disque, que l’on choisisse de l’écouter attentivement comme de le jouer en musique de fond, on aura dès la première écoute l’impression d’avoir assisté à quelque chose de spécial, de beau, et de profond. Bref, une envie d’y retourner très vite qui sera confirmée à chaque fois. Accords familiers (progressifs au sens large), sonorités analogiques comme synthétiques (les claviers), guitares saturées et acoustiques (rock comme folk), effets puissamment évocateurs (psyché en tête), alternance entre beauté diaphane, calme contemplatif, trouble ou énergie. L’extase n’est jamais loin.
Voyage mental, pulsations d’appels physiques (on tape du pied malgré des mesures fluctuantes, pour ne pas dire irrégulières), mélopées chantantes (on fredonne avec plaisir) et sensation de transe délicieuse sont au programme de ce DOKITOE Las Vegan. Bref, c’est une réussite totale, détonante dans le paysage d’aujourd’hui où la duplication artistique peu inspirée semble plus que jamais donner le ton. Et si l’objet semble difficile à se procurer (il est en négociation avec Musea et l’on peut écouter ses oeuvres passées sur DEEZER), il est très fortement conseillé de contacter son créateur, et d’écouter l’album en allant sur son site Facebook (comme ça c’est dit!) afin de le découvrir au plus vite.
Splendide. Unique. Vivement la suite.
Attention: voici un trésor sacrément bien caché, dont l’auteur, français, avait déjà publié une véritable petite bombe en 1978, Symptôme Dei, mélange improbable d’électro, d’avant-garde, de progressif et de psyché, aux effluves aléatoires fascinantes… Du rêve à l’état pur, comme on en a si peu produit en France, avec un album décrivant les possibilités du LSD, assumant une certaine fragilité et proposant harmonie et tension dans le même temps. Une perle passée assez scandaleusement inaperçue, aujourd’hui encore, et dont les aléas de la vie, malgré l’implication de Richard Pinhas (Heldon), un excellent papier de Rock & Folk, puis Best, la participation du Bagad De Lann-Bihoué et plus tard une distribution chez Musea (rien que ça!), n’ont toujours pas permis une notoriété pourtant bien méritée. En 1992, il compose la bande originale d’un court-métrage (Renewal). En 2013, le gars remet le couvert (Transformation-trans for nation) suite au coma de sa compagne, pour un album un peu plus radical, particulièrement sombre et avant-gardiste, et encore une fois mal ou peu reçu… Une énigme en somme.
DOKITOE Las Vegan (Don’t Kill To Eat Las Vegan) est donc son troisième album officiel, et disons-le tout net, c’est une franche réussite. On y retrouve la même force onirique, la même identité, entre harmonies très soignées (peut-être encore plus qu’à l’accoutumée), séquences répétitives, rythmiques déglinguées et renouvellement progressif. Flamen joue tout; claviers, effets, guitares, samples de batteries et autres sonorités semblant venir de l’inconnu. Onze plages, d’une grande subtilité, conduisant dans toutes les directions, comme le suggère le dos du CD, dont le visuel très symboliste, même si pas très esthétique, décrirait un monde désertifié, jonché d’objets de la civilisation humaine, entre jeux du cirque et conquête spatiale, avec pour seul reste d’océan (de vie donc) un entre-deux formé par des dolmens… Un indice de plus sur la région où il résiderait? Ben tiens…
Alors bien sûr, les conservateurs du patrimoine d’obédience classique, métrique et immuable, pourront y tordre le nez, voire le cerveau comme les oreilles, mais ce serait faire preuve de grands préjugés, tant l’univers est séduisant, proprement unique et sans équivalent, tant cette musique est capable d’emmener loin et longtemps tout auditeur qui se respecte, voire qui s’ignore. Didier Le Gallic (c’est donc lui) développe un sens inouï du voyage, du renouvellement d’ambiances, avec une vraie émotion, sans se détacher non plus d’un certain sens de l’ironie ou de l’autodérision. On reproche bien souvent (parfois à raison) aux Klaus Schultze, Moondog et autres Popol Vuh une certaine froideur… Il n’en est absolument rien dans ce disque, que l’on choisisse de l’écouter attentivement comme de le jouer en musique de fond, on aura dès la première écoute l’impression d’avoir assisté à quelque chose de spécial, de beau, et de profond. Bref, une envie d’y retourner très vite qui sera confirmée à chaque fois. Accords familiers (progressifs au sens large), sonorités analogiques comme synthétiques (les claviers), guitares saturées et acoustiques (rock comme folk), effets puissamment évocateurs (psyché en tête), alternance entre beauté diaphane, calme contemplatif, trouble ou énergie. L’extase n’est jamais loin.
Voyage mental, pulsations d’appels physiques (on tape du pied malgré des mesures fluctuantes, pour ne pas dire irrégulières), mélopées chantantes (on fredonne avec plaisir) et sensation de transe délicieuse sont au programme de ce DOKITOE Las Vegan. Bref, c’est une réussite totale, détonante dans le paysage d’aujourd’hui où la duplication artistique peu inspirée semble plus que jamais donner le ton. Et si l’objet semble difficile à se procurer (il est en négociation avec Musea et l’on peut écouter ses oeuvres passées sur DEEZER), il est très fortement conseillé de contacter son créateur, et d’écouter l’album en allant sur son site Facebook (comme ça c’est dit!) afin de le découvrir au plus vite.
Splendide. Unique. Vivement la suite.
Attention: voici un trésor sacrément bien caché, dont l’auteur, français, avait déjà publié une véritable petite bombe en 1978, Symptôme Dei, mélange improbable d’électro, d’avant-garde, de progressif et de psyché, aux effluves aléatoires fascinantes… Du rêve à l’état pur, comme on en a si peu produit en France, avec un album décrivant les possibilités du LSD, assumant une certaine fragilité et proposant harmonie et tension dans le même temps. Une perle passée assez scandaleusement inaperçue, aujourd’hui encore, et dont les aléas de la vie, malgré l’implication de Richard Pinhas (Heldon), un excellent papier de Rock & Folk, puis Best, la participation du Bagad De Lann-Bihoué et plus tard une distribution chez Musea (rien que ça!), n’ont toujours pas permis une notoriété pourtant bien méritée. En 1992, il compose la bande originale d’un court-métrage (Renewal). En 2013, le gars remet le couvert (Transformation-trans for nation) suite au coma de sa compagne, pour un album un peu plus radical, particulièrement sombre et avant-gardiste, et encore une fois mal ou peu reçu… Une énigme en somme.
DOKITOE Las Vegan (Don’t Kill To Eat Las Vegan) est donc son troisième album officiel, et disons-le tout net, c’est une franche réussite. On y retrouve la même force onirique, la même identité, entre harmonies très soignées (peut-être encore plus qu’à l’accoutumée), séquences répétitives, rythmiques déglinguées et renouvellement progressif. Flamen joue tout; claviers, effets, guitares, samples de batteries et autres sonorités semblant venir de l’inconnu. Onze plages, d’une grande subtilité, conduisant dans toutes les directions, comme le suggère le dos du CD, dont le visuel très symboliste, même si pas très esthétique, décrirait un monde désertifié, jonché d’objets de la civilisation humaine, entre jeux du cirque et conquête spatiale, avec pour seul reste d’océan (de vie donc) un entre-deux formé par des dolmens… Un indice de plus sur la région où il résiderait? Ben tiens…
Alors bien sûr, les conservateurs du patrimoine d’obédience classique, métrique et immuable, pourront y tordre le nez, voire le cerveau comme les oreilles, mais ce serait faire preuve de grands préjugés, tant l’univers est séduisant, proprement unique et sans équivalent, tant cette musique est capable d’emmener loin et longtemps tout auditeur qui se respecte, voire qui s’ignore. Didier Le Gallic (c’est donc lui) développe un sens inouï du voyage, du renouvellement d’ambiances, avec une vraie émotion, sans se détacher non plus d’un certain sens de l’ironie ou de l’autodérision. On reproche bien souvent (parfois à raison) aux Klaus Schultze, Moondog et autres Popol Vuh une certaine froideur… Il n’en est absolument rien dans ce disque, que l’on choisisse de l’écouter attentivement comme de le jouer en musique de fond, on aura dès la première écoute l’impression d’avoir assisté à quelque chose de spécial, de beau, et de profond. Bref, une envie d’y retourner très vite qui sera confirmée à chaque fois. Accords familiers (progressifs au sens large), sonorités analogiques comme synthétiques (les claviers), guitares saturées et acoustiques (rock comme folk), effets puissamment évocateurs (psyché en tête), alternance entre beauté diaphane, calme contemplatif, trouble ou énergie. L’extase n’est jamais loin.
Voyage mental, pulsations d’appels physiques (on tape du pied malgré des mesures fluctuantes, pour ne pas dire irrégulières), mélopées chantantes (on fredonne avec plaisir) et sensation de transe délicieuse sont au programme de ce DOKITOE Las Vegan. Bref, c’est une réussite totale, détonante dans le paysage d’aujourd’hui où la duplication artistique peu inspirée semble plus que jamais donner le ton. Et si l’objet semble difficile à se procurer (il est en négociation avec Musea et l’on peut écouter ses oeuvres passées sur DEEZER), il est très fortement conseillé de contacter son créateur, et d’écouter l’album en allant sur son site Facebook (comme ça c’est dit!) afin de le découvrir au plus vite.
Splendide. Unique. Vivement la suite.