The Claudia Quintet - Super Petite
Sorti le: 09/11/2016
Par Aleksandr Lézy
Label: Cuneiform Records
Site: http://claudiaquintet.com/
Quelle longévité et stupéfiante collaboration avec le label Cuneiform Records ! C’est déjà le huitième album pour The Claudia Quintet et le septième avec ce dernier. Mené par le batteur John Hollenbeck, ce quintette de jazz contemporain américain poursuit sa route à contre-courant de ce que la plupart des formations produit. En tout état de cause, il est difficile de perdurer dans la jungle musicale actuelle, celle du jazz en l’occurrence. Pourtant, la formation est toujours là et Super Petite en est la preuve. Trois ans après le mitigé September, qu’en est-il alors ?
N’y allons pas par quatre chemins, la première écoute n’a pas été des plus probantes. Par touches impressionnistes, les notes voltigent dans un dédale harmonique certes audacieux mais ô combien désorganisé. Une écoute ne suffisant pas, il fallut retourner au charbon pour que le décor se plante, que les axes de recherche fassent surface et qu’une empathie s’exerce.
The Claudia Quintet s’articule autour d’instruments qui d’habitude, ne cohabitent pas dans ce genre-là. Un accordéon associé à un vibraphone, côtoyant à son tour clarinette ou saxophone ténor avec le soutien rythmique de la contrebasse et de la batterie, ça ne court pas les rues. A l’image de la pochette du disque, la musique évoque des couleurs chatoyantes, de riches harmonies parfois à la limite de la dissonance. Par ailleurs, et en dépit de cette richesse esthétique, le résultat reste épuré, défait d’agressivité facile dans l’atonalité ou la modalité.
Il semble d’ailleurs que la durée des morceaux ait été réajustée en faveur de quelque chose de plus immédiat, de moins long. Avec les dix morceaux de Super Petite, The Claudia Quintet continue à jouer la carte d’un jazz original, tourné vers une approche plus minimaliste pour un plaisir de l’instant. L’alchimie opère sur le coup et même si l’on n’en retient pas grand-chose au final, le caractère impressionniste de la chose demeure une valeur sûre.
Distribué par Orkhêstra.
Quelle longévité et stupéfiante collaboration avec le label Cuneiform Records ! C’est déjà le huitième album pour The Claudia Quintet et le septième avec ce dernier. Mené par le batteur John Hollenbeck, ce quintette de jazz contemporain américain poursuit sa route à contre-courant de ce que la plupart des formations produit. En tout état de cause, il est difficile de perdurer dans la jungle musicale actuelle, celle du jazz en l’occurrence. Pourtant, la formation est toujours là et Super Petite en est la preuve. Trois ans après le mitigé September, qu’en est-il alors ?
N’y allons pas par quatre chemins, la première écoute n’a pas été des plus probantes. Par touches impressionnistes, les notes voltigent dans un dédale harmonique certes audacieux mais ô combien désorganisé. Une écoute ne suffisant pas, il fallut retourner au charbon pour que le décor se plante, que les axes de recherche fassent surface et qu’une empathie s’exerce.
The Claudia Quintet s’articule autour d’instruments qui d’habitude, ne cohabitent pas dans ce genre-là. Un accordéon associé à un vibraphone, côtoyant à son tour clarinette ou saxophone ténor avec le soutien rythmique de la contrebasse et de la batterie, ça ne court pas les rues. A l’image de la pochette du disque, la musique évoque des couleurs chatoyantes, de riches harmonies parfois à la limite de la dissonance. Par ailleurs, et en dépit de cette richesse esthétique, le résultat reste épuré, défait d’agressivité facile dans l’atonalité ou la modalité.
Il semble d’ailleurs que la durée des morceaux ait été réajustée en faveur de quelque chose de plus immédiat, de moins long. Avec les dix morceaux de Super Petite, The Claudia Quintet continue à jouer la carte d’un jazz original, tourné vers une approche plus minimaliste pour un plaisir de l’instant. L’alchimie opère sur le coup et même si l’on n’en retient pas grand-chose au final, le caractère impressionniste de la chose demeure une valeur sûre.
Distribué par Orkhêstra.