– Le visuel dans le rock progressif (pt.1)
DOSSIER : Le visuel dans le rock prog’
Après vous avoir guidé dans la découverte des musiques progressives, Progressia vous propose de voyager dans le monde merveilleux de l’aspect visuel rattaché au rock et au metal progressif. Au-delà de la musique, il existe en effet un univers que nous avons voulu vous faire connaître en vous présentant les artistes pionniers du genre ainsi que la nouvelle garde. Pour finir ce tour d’horizon, nous avons choisi un livret que nous décrirons tant du point de vue visuel que (con)textuel, l’un n’allant pas sans l’autre.
1. Introduction
C’est en 1967 que sort le célèbre Sergent Pepper’s Lonely Hearts Club Band des Beatles dont la pochette interpella un grand nombre de fans et provoqua bien des débats. Si l’on prend comme point de départ du rock progressif le premier disque de Pink Floyd The Piper At The Gates Of Dawn, force est de constater, en dépit de la qualité intemporelle de cet album, que sa pochette n’a pas vraiment marqué les esprits !
En Angleterre, les premiers albums de Pink Floyd, Genesis, Yes permettent de faire connaître le travail de jeunes peintres et des illustrateurs qui s’appellent Roger Dean, Storm Thorgerson et Paul Whitehead. De quoi nourrir quelques regrets pour les plus jeunes d’entre nous puisque ces œuvres s’apprécient pleinement sur les vinyles de votre papa. Elles sont d’ailleurs conçues pour ce format ! Chaque groupe a pu ainsi s’attacher les services d’un artiste auquel il fut par la suite immédiatement associé : Roger Dean avec Yes, Storm Thorgerson avec Pink Floyd et Paul Whitehead avec Genesis. Outre-Atlantique, un jeune trio canadien du nom de Rush dont la carrière décolle à peine s’associe avec Hugh Syme. Présentons ici quelques-uns des pionniers de l’art visuel rattaché au rock progressif.