Pat McManus & Uli Jon Roth
03/05/2011
Le Nouveau Casino - Paris
Par Martial Briclot
Photos: Marjorie Coulin
Site du groupe : www.patmcmanus.co.uk / www.ulijonroth.com
Setlist :
Pat McManus Band : Danger Zone / The Riddle / Black Rose / Juggernaut / Runaway Dreams / Out on the Western Plain / Walking in the Shadow of Giants / Email Blues / Needle in the Groove / Jam avec Eric McFadden
Uli Jon Roth : Firewind (Electric Sun) / All Along The Watchtower (Dylan/Hendrix) / If 6 Was 9 (Hendrix) / Little Wing (Hendrix) / Electric Sun (Electric Sun) / I've Got To Be Free (Scorpions) / We'll Burn The Sky (Scorpions) / In Trance (Scorpions) / Virgin Killer (Scorpions) / Sun In My Hand (Scorpions) / Hiroshima (Electric Sun) / Polar Nights (Scorpions) / Dark Lady (Scorpions) // Rappels : Pictured Life (Scorpions) / Catch You Train (Scorpions) / Purple Haze (Hendrix) / Spanish Castle Magic (Hendrix) / Sails Of Charon (Scorpions) / AtlantisSeuls regrets, un volume sonore bien trop élevé couvrant souvent la voix, et une cohésion de groupe pas toujours optimale, donnant parfois l’impression d’une formation en rodage. Le public ne leur en tient pas rigueur une seule seconde, savourant chaque note à sa juste valeur, Uli Jon Roth restant impérial d’un bout à l’autre du set. Et alors que nos yeux sont encore bien écarquillés, c’est Pat McManus qui reprend la six-cordes pour un duo jouissif sur « Purple Haze ».
Le maître de cérémonie baisse finalement le rideau après deux heures d’un spectacle intense, ponctué de quelques soucis de mise en place qui une fois réglés ont permis à la magie d’opérer pleinement.
On s’amuse lors des premiers morceaux à scruter le regard des différents musiciens du groupe, paniqués par les impros d’Uli, dont la durée ne semble pas toujours bien définie. Ils retrouvent sans problème leurs marques dès que les hymnes des Scorps retentissent, « Virgin Killer » et « We’ll burn the sky » en tête, interprétés fidèlement, malgré les limites du chanteur de la formation. Saluons tout de même le boulot de Niklas Turmann, ayant la lourde tâche d’assurer les rôles de Rudolf Schenker et Klaus Meine. On lui reprochera seulement un manque de coffre, que l’assistance compensera en s’époumonant à la moindre occasion. Mr Roth aura la classe et la sympathie d’accorder au jeune Allemand le privilège d’exécuter quelques solos, laissant également tout le loisir à ces dames d’apprécier un peu plus ses qualités… esthétiques dirons-nous.
Seuls regrets, un volume sonore bien trop élevé couvrant souvent la voix, et une cohésion de groupe pas toujours optimale, donnant parfois l’impression d’une formation en rodage. Le public ne leur en tient pas rigueur une seule seconde, savourant chaque note à sa juste valeur, Uli Jon Roth restant impérial d’un bout à l’autre du set. Et alors que nos yeux sont encore bien écarquillés, c’est Pat McManus qui reprend la six-cordes pour un duo jouissif sur « Purple Haze ».
Le maître de cérémonie baisse finalement le rideau après deux heures d’un spectacle intense, ponctué de quelques soucis de mise en place qui une fois réglés ont permis à la magie d’opérer pleinement.
Après une heure de set, le groupe sort de sa manche une ultime surprise, un jam en compagnie d’Eric McFadden. Entre intensité, diversité et pur plaisir, le Pat McManus Band aura fait ce soir forte impression.
Tête d’affiche assumant humblement un statut de légende vivante, Uli Jon Roth s’avérera bien moins expressif dans son attitude, mais tout aussi prolifique sur le manche de sa Sky Guitar, petit bijou de lutherie équipé de 36 cases (!!!). Guitariste de Scorpions de 1975 à 1978, l’Allemand reste associé à une période dorée au cours de laquelle sortiront coup sur coup trois classiques du groupe et un live culte, Tokyo Tapes. Une large partie de son spectacle sera donc consacrée à ces albums, le reste étant composé d’hommages au maître Hendrix, de plages d’improvisations et d’une poignée de morceaux issus de sa carrière solo. Le calme et la concentration de ce guitariste à la moustache argentée contrastent fortement avec l’excentricité de sa tenue et l’avalanche de notes qu’il est capable d’engendrer. Un style unique fait de néoclassique aux reflets blues, où feeling et précision s’unissent pour nous faire oublier les démonstrations stériles d’un Malmsteen.
On s’amuse lors des premiers morceaux à scruter le regard des différents musiciens du groupe, paniqués par les impros d’Uli, dont la durée ne semble pas toujours bien définie. Ils retrouvent sans problème leurs marques dès que les hymnes des Scorps retentissent, « Virgin Killer » et « We’ll burn the sky » en tête, interprétés fidèlement, malgré les limites du chanteur de la formation. Saluons tout de même le boulot de Niklas Turmann, ayant la lourde tâche d’assurer les rôles de Rudolf Schenker et Klaus Meine. On lui reprochera seulement un manque de coffre, que l’assistance compensera en s’époumonant à la moindre occasion. Mr Roth aura la classe et la sympathie d’accorder au jeune Allemand le privilège d’exécuter quelques solos, laissant également tout le loisir à ces dames d’apprécier un peu plus ses qualités… esthétiques dirons-nous.
Seuls regrets, un volume sonore bien trop élevé couvrant souvent la voix, et une cohésion de groupe pas toujours optimale, donnant parfois l’impression d’une formation en rodage. Le public ne leur en tient pas rigueur une seule seconde, savourant chaque note à sa juste valeur, Uli Jon Roth restant impérial d’un bout à l’autre du set. Et alors que nos yeux sont encore bien écarquillés, c’est Pat McManus qui reprend la six-cordes pour un duo jouissif sur « Purple Haze ».
Le maître de cérémonie baisse finalement le rideau après deux heures d’un spectacle intense, ponctué de quelques soucis de mise en place qui une fois réglés ont permis à la magie d’opérer pleinement.
Multi-instrumentiste, on le verra ainsi se fendre d’un solo de violon ou nous sortir de sa besace un bouzouki (instrument traditionnel grec utilisé en Irlande). Plus tard, il reprendra habilement un classique de Rory Gallagher, « Out on the western plain ». Les maîtres irlandais ne sont jamais bien loin… Il reste avant tout un soliste hors pair, s’affranchissant de la pentatonique de blues pour s’aventurer dans des domaines moins convenus. Il déploie l’arsenal du parfait guitariste des eighties et ne lésine par sur le tapping ou les effets de scène tout en conservant une propreté de jeu assez stupéfiante.
Après une heure de set, le groupe sort de sa manche une ultime surprise, un jam en compagnie d’Eric McFadden. Entre intensité, diversité et pur plaisir, le Pat McManus Band aura fait ce soir forte impression.
Tête d’affiche assumant humblement un statut de légende vivante, Uli Jon Roth s’avérera bien moins expressif dans son attitude, mais tout aussi prolifique sur le manche de sa Sky Guitar, petit bijou de lutherie équipé de 36 cases (!!!). Guitariste de Scorpions de 1975 à 1978, l’Allemand reste associé à une période dorée au cours de laquelle sortiront coup sur coup trois classiques du groupe et un live culte, Tokyo Tapes. Une large partie de son spectacle sera donc consacrée à ces albums, le reste étant composé d’hommages au maître Hendrix, de plages d’improvisations et d’une poignée de morceaux issus de sa carrière solo. Le calme et la concentration de ce guitariste à la moustache argentée contrastent fortement avec l’excentricité de sa tenue et l’avalanche de notes qu’il est capable d’engendrer. Un style unique fait de néoclassique aux reflets blues, où feeling et précision s’unissent pour nous faire oublier les démonstrations stériles d’un Malmsteen.
On s’amuse lors des premiers morceaux à scruter le regard des différents musiciens du groupe, paniqués par les impros d’Uli, dont la durée ne semble pas toujours bien définie. Ils retrouvent sans problème leurs marques dès que les hymnes des Scorps retentissent, « Virgin Killer » et « We’ll burn the sky » en tête, interprétés fidèlement, malgré les limites du chanteur de la formation. Saluons tout de même le boulot de Niklas Turmann, ayant la lourde tâche d’assurer les rôles de Rudolf Schenker et Klaus Meine. On lui reprochera seulement un manque de coffre, que l’assistance compensera en s’époumonant à la moindre occasion. Mr Roth aura la classe et la sympathie d’accorder au jeune Allemand le privilège d’exécuter quelques solos, laissant également tout le loisir à ces dames d’apprécier un peu plus ses qualités… esthétiques dirons-nous.
Seuls regrets, un volume sonore bien trop élevé couvrant souvent la voix, et une cohésion de groupe pas toujours optimale, donnant parfois l’impression d’une formation en rodage. Le public ne leur en tient pas rigueur une seule seconde, savourant chaque note à sa juste valeur, Uli Jon Roth restant impérial d’un bout à l’autre du set. Et alors que nos yeux sont encore bien écarquillés, c’est Pat McManus qui reprend la six-cordes pour un duo jouissif sur « Purple Haze ».
Le maître de cérémonie baisse finalement le rideau après deux heures d’un spectacle intense, ponctué de quelques soucis de mise en place qui une fois réglés ont permis à la magie d’opérer pleinement.
C’est une affiche pleine de promesses et de nostalgie que nous propose ce soir-là le Nouveau Casino. A ma droite, Pat McManus, chantre du blues rock à l’énergie percutante, à ma gauche Uli Jon Roth, « guitare héraut » ayant pour mission de raviver la flamme du Scorpions des seventies. Deux couleurs bien distinctes du spectre musical sont donc réunies lors d’un face-à-face amical, placé sous le signe de la générosité.
D’origine irlandaise, Pat McManus connut son heure de gloire dans les années quatre-vingt au sein des Mama’s Boys, ouvrant pour des pointures telles Thin Lizzy, Bon Jovi ou Foreigner. De cette période il conserve surtout un sens de la mélodie au service d’une musique puissante, désormais fortement teintée de blues. Le public est immédiatement captivé par ce trio débordant d’enthousiasme, chaque musicien arborant un sourire gigantesque tout le long du set, le bassiste oubliant même son âge pour sautiller et se percher sur les retours à la moindre occasion. Avec un sens certain du spectacle, McManus fait varier les plaisirs et invoque régulièrement ses racines folk.
Multi-instrumentiste, on le verra ainsi se fendre d’un solo de violon ou nous sortir de sa besace un bouzouki (instrument traditionnel grec utilisé en Irlande). Plus tard, il reprendra habilement un classique de Rory Gallagher, « Out on the western plain ». Les maîtres irlandais ne sont jamais bien loin… Il reste avant tout un soliste hors pair, s’affranchissant de la pentatonique de blues pour s’aventurer dans des domaines moins convenus. Il déploie l’arsenal du parfait guitariste des eighties et ne lésine par sur le tapping ou les effets de scène tout en conservant une propreté de jeu assez stupéfiante.
Après une heure de set, le groupe sort de sa manche une ultime surprise, un jam en compagnie d’Eric McFadden. Entre intensité, diversité et pur plaisir, le Pat McManus Band aura fait ce soir forte impression.
Tête d’affiche assumant humblement un statut de légende vivante, Uli Jon Roth s’avérera bien moins expressif dans son attitude, mais tout aussi prolifique sur le manche de sa Sky Guitar, petit bijou de lutherie équipé de 36 cases (!!!). Guitariste de Scorpions de 1975 à 1978, l’Allemand reste associé à une période dorée au cours de laquelle sortiront coup sur coup trois classiques du groupe et un live culte, Tokyo Tapes. Une large partie de son spectacle sera donc consacrée à ces albums, le reste étant composé d’hommages au maître Hendrix, de plages d’improvisations et d’une poignée de morceaux issus de sa carrière solo. Le calme et la concentration de ce guitariste à la moustache argentée contrastent fortement avec l’excentricité de sa tenue et l’avalanche de notes qu’il est capable d’engendrer. Un style unique fait de néoclassique aux reflets blues, où feeling et précision s’unissent pour nous faire oublier les démonstrations stériles d’un Malmsteen.
On s’amuse lors des premiers morceaux à scruter le regard des différents musiciens du groupe, paniqués par les impros d’Uli, dont la durée ne semble pas toujours bien définie. Ils retrouvent sans problème leurs marques dès que les hymnes des Scorps retentissent, « Virgin Killer » et « We’ll burn the sky » en tête, interprétés fidèlement, malgré les limites du chanteur de la formation. Saluons tout de même le boulot de Niklas Turmann, ayant la lourde tâche d’assurer les rôles de Rudolf Schenker et Klaus Meine. On lui reprochera seulement un manque de coffre, que l’assistance compensera en s’époumonant à la moindre occasion. Mr Roth aura la classe et la sympathie d’accorder au jeune Allemand le privilège d’exécuter quelques solos, laissant également tout le loisir à ces dames d’apprécier un peu plus ses qualités… esthétiques dirons-nous.
Seuls regrets, un volume sonore bien trop élevé couvrant souvent la voix, et une cohésion de groupe pas toujours optimale, donnant parfois l’impression d’une formation en rodage. Le public ne leur en tient pas rigueur une seule seconde, savourant chaque note à sa juste valeur, Uli Jon Roth restant impérial d’un bout à l’autre du set. Et alors que nos yeux sont encore bien écarquillés, c’est Pat McManus qui reprend la six-cordes pour un duo jouissif sur « Purple Haze ».
Le maître de cérémonie baisse finalement le rideau après deux heures d’un spectacle intense, ponctué de quelques soucis de mise en place qui une fois réglés ont permis à la magie d’opérer pleinement.
C’est une affiche pleine de promesses et de nostalgie que nous propose ce soir-là le Nouveau Casino. A ma droite, Pat McManus, chantre du blues rock à l’énergie percutante, à ma gauche Uli Jon Roth, « guitare héraut » ayant pour mission de raviver la flamme du Scorpions des seventies. Deux couleurs bien distinctes du spectre musical sont donc réunies lors d’un face-à-face amical, placé sous le signe de la générosité.
D’origine irlandaise, Pat McManus connut son heure de gloire dans les années quatre-vingt au sein des Mama’s Boys, ouvrant pour des pointures telles Thin Lizzy, Bon Jovi ou Foreigner. De cette période il conserve surtout un sens de la mélodie au service d’une musique puissante, désormais fortement teintée de blues. Le public est immédiatement captivé par ce trio débordant d’enthousiasme, chaque musicien arborant un sourire gigantesque tout le long du set, le bassiste oubliant même son âge pour sautiller et se percher sur les retours à la moindre occasion. Avec un sens certain du spectacle, McManus fait varier les plaisirs et invoque régulièrement ses racines folk.
Multi-instrumentiste, on le verra ainsi se fendre d’un solo de violon ou nous sortir de sa besace un bouzouki (instrument traditionnel grec utilisé en Irlande). Plus tard, il reprendra habilement un classique de Rory Gallagher, « Out on the western plain ». Les maîtres irlandais ne sont jamais bien loin… Il reste avant tout un soliste hors pair, s’affranchissant de la pentatonique de blues pour s’aventurer dans des domaines moins convenus. Il déploie l’arsenal du parfait guitariste des eighties et ne lésine par sur le tapping ou les effets de scène tout en conservant une propreté de jeu assez stupéfiante.
Après une heure de set, le groupe sort de sa manche une ultime surprise, un jam en compagnie d’Eric McFadden. Entre intensité, diversité et pur plaisir, le Pat McManus Band aura fait ce soir forte impression.
Tête d’affiche assumant humblement un statut de légende vivante, Uli Jon Roth s’avérera bien moins expressif dans son attitude, mais tout aussi prolifique sur le manche de sa Sky Guitar, petit bijou de lutherie équipé de 36 cases (!!!). Guitariste de Scorpions de 1975 à 1978, l’Allemand reste associé à une période dorée au cours de laquelle sortiront coup sur coup trois classiques du groupe et un live culte, Tokyo Tapes. Une large partie de son spectacle sera donc consacrée à ces albums, le reste étant composé d’hommages au maître Hendrix, de plages d’improvisations et d’une poignée de morceaux issus de sa carrière solo. Le calme et la concentration de ce guitariste à la moustache argentée contrastent fortement avec l’excentricité de sa tenue et l’avalanche de notes qu’il est capable d’engendrer. Un style unique fait de néoclassique aux reflets blues, où feeling et précision s’unissent pour nous faire oublier les démonstrations stériles d’un Malmsteen.
On s’amuse lors des premiers morceaux à scruter le regard des différents musiciens du groupe, paniqués par les impros d’Uli, dont la durée ne semble pas toujours bien définie. Ils retrouvent sans problème leurs marques dès que les hymnes des Scorps retentissent, « Virgin Killer » et « We’ll burn the sky » en tête, interprétés fidèlement, malgré les limites du chanteur de la formation. Saluons tout de même le boulot de Niklas Turmann, ayant la lourde tâche d’assurer les rôles de Rudolf Schenker et Klaus Meine. On lui reprochera seulement un manque de coffre, que l’assistance compensera en s’époumonant à la moindre occasion. Mr Roth aura la classe et la sympathie d’accorder au jeune Allemand le privilège d’exécuter quelques solos, laissant également tout le loisir à ces dames d’apprécier un peu plus ses qualités… esthétiques dirons-nous.
Seuls regrets, un volume sonore bien trop élevé couvrant souvent la voix, et une cohésion de groupe pas toujours optimale, donnant parfois l’impression d’une formation en rodage. Le public ne leur en tient pas rigueur une seule seconde, savourant chaque note à sa juste valeur, Uli Jon Roth restant impérial d’un bout à l’autre du set. Et alors que nos yeux sont encore bien écarquillés, c’est Pat McManus qui reprend la six-cordes pour un duo jouissif sur « Purple Haze ».
Le maître de cérémonie baisse finalement le rideau après deux heures d’un spectacle intense, ponctué de quelques soucis de mise en place qui une fois réglés ont permis à la magie d’opérer pleinement.