Ion Dissonance
04/10/2010
Korigan - Luynes
Par Aleksandr Lézy
Photos: Aleksandr Lézy
Site du groupe : http://www.myspace.com/iondissonance
Véritable colonie de vacances, la troupe emmenée par les Texans de Cephalic Carnage pour leur tournée permet non seulement aux Québécois de Ion Dissonance de promouvoir le dernier album Cursed, mais également de dénicher de nouveaux fans dans des contrées trop rarement visitées.
Ces forains du death metal installent câbles, instruments et matériel de son dans la petite bourgade de Luynes, située non loin d’Aix-en-Provence. Seconde date après celle de Nantes, il n’en reste pas moins que c’est une première sur le territoire français pour ces cousins d’outre-Atlantique. Et c’est dans un « franglais », comme le souligne Kevin McCaughey, que le chanteur invite la foule du Korigan à jouer de la carabine sur leur stand.
Particulièrement attendue, la formation de deathcore est d’ailleurs celle qui se démarque le plus de ses autres camarades de voyage. Dès leur entrée en scène, les Canadiens provoquent les premiers « circle pits » et autres pogos ! Une succession de titres partagés entre l’album Minus the Herd (2007) et le dernier-né déboule sans crier gare. Tout s’enchaîne à vitesse grand V entre un son apocalyptique et une synergie partagée par le public.
Le groupe offre une prestation remarquable dans une ambiance survoltée : gros riffs, breaks et « mosh parts » interprétés par deux guitaristes jouant sur leur instrument à huit cordes, c’est précis et vivant à la fois. Si pour une partie du public l’aspect « core » dérange et en pousse certains à patienter à l’extérieur, c’est un défouloir pour les « kids » à qui il arrive de reprendre en chœur certaines paroles accrocheuses.
Ion Dissonance exploite ainsi à fond les ficelles de son style musical, parvient à tirer avantage d’une prestation bien trop courte et vite expédiée, et prouve avec aisance que l’école québécoise triomphe de professionnalisme quel que soit l’endroit où elle se produit et le public devant lequel elle s’exécute.
Ces forains du death metal installent câbles, instruments et matériel de son dans la petite bourgade de Luynes, située non loin d’Aix-en-Provence. Seconde date après celle de Nantes, il n’en reste pas moins que c’est une première sur le territoire français pour ces cousins d’outre-Atlantique. Et c’est dans un « franglais », comme le souligne Kevin McCaughey, que le chanteur invite la foule du Korigan à jouer de la carabine sur leur stand.
Particulièrement attendue, la formation de deathcore est d’ailleurs celle qui se démarque le plus de ses autres camarades de voyage. Dès leur entrée en scène, les Canadiens provoquent les premiers « circle pits » et autres pogos ! Une succession de titres partagés entre l’album Minus the Herd (2007) et le dernier-né déboule sans crier gare. Tout s’enchaîne à vitesse grand V entre un son apocalyptique et une synergie partagée par le public.
Le groupe offre une prestation remarquable dans une ambiance survoltée : gros riffs, breaks et « mosh parts » interprétés par deux guitaristes jouant sur leur instrument à huit cordes, c’est précis et vivant à la fois. Si pour une partie du public l’aspect « core » dérange et en pousse certains à patienter à l’extérieur, c’est un défouloir pour les « kids » à qui il arrive de reprendre en chœur certaines paroles accrocheuses.
Ion Dissonance exploite ainsi à fond les ficelles de son style musical, parvient à tirer avantage d’une prestation bien trop courte et vite expédiée, et prouve avec aisance que l’école québécoise triomphe de professionnalisme quel que soit l’endroit où elle se produit et le public devant lequel elle s’exécute.