Freak Kitchen
22/02/2010
Espace Julien - Marseille
Par Aleksandr Lézy
Photos: Aleksandr Lézy
Site du groupe : http://www.freakkitchen.com/
Des réservations frileuses et un froid marseillais inhabituel ne laissaient pas espérer de chaudes réjouissances. Il ne restait donc plus aux Scandinaves qu’à préparer la tambouille suite à la sortie de Land of the Freaks afin que le ragoût provençal ait une saveur revigorante. Pour que justice soit faite après un précédent album en demi-teinte, il était obligatoire pour ces enfants terribles du metal zinzin d’assouvir pleinement leurs pulsions par des morceaux décoiffants.
La salle se remplit finalement, même si le fond est dissimulé par un rideau, comme un Elysée Montmartre en petite configuration. Alive inc., formation marseillaise du collectif Jas’Rod qui fait parler la poudre ces derniers temps, avait déjà assuré la première partie d’un autre grand du hard rock, Mr Big, à Paris au Bataclan en septembre 2009. Le power trio, à la configuration similaire à celle de Freak Kitchen, vient de publier en ce début d’année un deuxième album, 669, et profite ici de l’occasion de tester une nouvelle fois son matériel devant un public de fervents amis et admirateurs, avec une prestation plutôt convaincante et un son résolument professionnel. Et même si la fatigue se fait sentir par moments, les titres s’enchaînent avec élégance, et les soli de guitare de Tyler font fureur au sein du jeune public.
Freak Kitchen entre en piste mené par l’irrévérencieux Mattias « IA » Eklundh, accompagné de ses deux loufoques acolytes, Chris Ortefors et Björn Fryklund. Les Suédois de Göteborg mettent le feu à une salle conquise d’avance, comme à l’accoutumée, et les nouveaux titres ont bien plus d’impact sur scène que sur disque. Les imposants musiciens occupent l’espace avec dynamisme, et une incommensurable joie à interpréter les nouveaux et anciens morceaux se dégage tout au long du show. Tout le répertoire y passe, quand bien même le groupe privilégie les trois dernières albums arc-en-ciel : Move (2002), Organic (2005) et bien évidemment Land of the Freaks. Le public se régale avec des titres aussi variés que « Murder Groupie », « Teargas Jazz » et son rythme endiablé, « OK », « Porno Daddy », « Chest Pain Waltz », « My New Haircut » repris en chœur, « Propanga Pie » sur lequel on met les pieds dedans, et les incunables que sont « Speak When Spoken To » et « The Rights to You ». La base rythmique est d’une solidité inébranlable : vibro ou pas sur les soli de guitare, la paire Chris Ortefors et Björn Fryklund impressionne. C’est carré et musclé.
Mattias Eklundh est un leader charismatique, un personnage attachant et qui plus est, très communicatif. Lorsqu’il fait participer le public, c’est avec joie que ce dernier répète en chœur de petits leitmotivs hilarants. C’est drôle, bon enfant et familial. Quel groupe de metal peut donc se vanter de donner le sourire à toute une salle en jouant ce genre de musique ?
La salle se remplit finalement, même si le fond est dissimulé par un rideau, comme un Elysée Montmartre en petite configuration. Alive inc., formation marseillaise du collectif Jas’Rod qui fait parler la poudre ces derniers temps, avait déjà assuré la première partie d’un autre grand du hard rock, Mr Big, à Paris au Bataclan en septembre 2009. Le power trio, à la configuration similaire à celle de Freak Kitchen, vient de publier en ce début d’année un deuxième album, 669, et profite ici de l’occasion de tester une nouvelle fois son matériel devant un public de fervents amis et admirateurs, avec une prestation plutôt convaincante et un son résolument professionnel. Et même si la fatigue se fait sentir par moments, les titres s’enchaînent avec élégance, et les soli de guitare de Tyler font fureur au sein du jeune public.
Freak Kitchen entre en piste mené par l’irrévérencieux Mattias « IA » Eklundh, accompagné de ses deux loufoques acolytes, Chris Ortefors et Björn Fryklund. Les Suédois de Göteborg mettent le feu à une salle conquise d’avance, comme à l’accoutumée, et les nouveaux titres ont bien plus d’impact sur scène que sur disque. Les imposants musiciens occupent l’espace avec dynamisme, et une incommensurable joie à interpréter les nouveaux et anciens morceaux se dégage tout au long du show. Tout le répertoire y passe, quand bien même le groupe privilégie les trois dernières albums arc-en-ciel : Move (2002), Organic (2005) et bien évidemment Land of the Freaks. Le public se régale avec des titres aussi variés que « Murder Groupie », « Teargas Jazz » et son rythme endiablé, « OK », « Porno Daddy », « Chest Pain Waltz », « My New Haircut » repris en chœur, « Propanga Pie » sur lequel on met les pieds dedans, et les incunables que sont « Speak When Spoken To » et « The Rights to You ». La base rythmique est d’une solidité inébranlable : vibro ou pas sur les soli de guitare, la paire Chris Ortefors et Björn Fryklund impressionne. C’est carré et musclé.
Mattias Eklundh est un leader charismatique, un personnage attachant et qui plus est, très communicatif. Lorsqu’il fait participer le public, c’est avec joie que ce dernier répète en chœur de petits leitmotivs hilarants. C’est drôle, bon enfant et familial. Quel groupe de metal peut donc se vanter de donner le sourire à toute une salle en jouant ce genre de musique ?